Le groupe japonais Softbank (T:9984) a annoncé lundi son intention d'augmenter légèrement sa part au capital de Sprint, sa filiale de télécommunications mobiles aux Etats-Unis, dont le projet de fusion avec le concurrent T-Mobile vient d'être abandonné.
Softbank, qui publiait également lundi ses résultats semestriels, compte augmenter sa part mais sans la porter à plus de 85%, a annoncé dans un communiqué le groupe japonais qui possédait déjà 83% de Sprint fin mars, lors de la clôture de son exercice 2016/17.
"Continuer de détenir un réseau mobile de rang mondial est capital pour notre vision" d'un monde ultra-connecté. "Sprint est une composante essentielle de notre plan consistant à offrir cette vision aux consommateurs américains, et nous sommes très confiants dans son avenir", a commenté le PDG de Softbank, Masayoshi Son, cité dans le communiqué.
De son côté, Sprint a annoncé dimanche depuis San Francisco un accord avec le groupe français de télécoms et de médias Altice (AS:ATCA), en vertu duquel sa filiale américaine Altice USA utilisera le réseau de Sprint pour des services mobiles à ses clients dans le pays.
L'annonce officielle samedi de l'abandon du projet de fusionner Sprint, quatrième opérateur mobile aux Etats-Unis, avec le numéro trois du secteur T-Mobile, filiale de l'allemand Deutsche Telekom (DE:DTEGn), a pesé sur l'action Softbank qui a chuté de 2,59% à 9.945 yens lundi à la Bourse de Tokyo.
Les deux groupes "n'ont pas été en mesure de s'accorder sur des termes" acceptables par les deux parties, ont-ils expliqué dans un communiqué commun, mettant fin à un suspense qui tenait les investisseurs en haleine depuis plusieurs mois.
Après la fermeture de la Bourse de Tokyo, Softbank a fait état de résultats semestriels contrastés, avec un bénéfice net en fort repli sur un an mais une croissance du bénéfice opérationnel et des ventes.