Les marchés obligataires avaient pris les devants dès mardi soir: ils furent les 1ers à réagir aux rumeurs de mise en oeuvre de mesures visant à mettre un terme progressif ('tapering') au cycle d'assouplissement monétaire ('QE') de la Banque centrale européenne (BCE).
Les banquiers centraux seraient parvenus à la conclusion que les taux négatifs présentent plus d'inconvénients que d'avantages et qu'il faut désormais s'orienter vers une stratégie de repentification de la courbe des taux... ce qui mettrait un terme à un cycle de détente inauguré il y a 36 ans.
Les T-Bonds US poursuivent leur dégradation avec une hausse de +3Pts du '10 ans' à 1,72% mais c'est pire en Europe avec des Bunds qui se tendent de +4,5Pts à 0,000%, les OAT s'envolant de 0,2550% vers 0,33%.
Les 'bonos' espagnols chutent dans les mêmes proportions avec +7Pts à 1,082%, les BTP italiens affichant +9Pts à 1,357%.
Les chiffres US publiés cet après-midi aux Etats Unis ne justifient pas une déprime des marchés obligataires: l'institut ADP a publié son enquête mensuelle sur les créations d'emplois dans le secteur privé et comptabilise +154.000 nouveaux jobs (c'est un peu faible mais conforme aux attentes, la fourchette se situant entre +140.000 et +175.000).
Le déficit commercial US s'est creusé de +3% à 40,7Mds$, c'est de l'épaisseur du trait mais cela déjoue l'anticipation d'une embellie (la hausse des importations s'avère plus rapide que prévue).
L'ISM des 'services' américain, le baromètre de l'activité du secteur tertiaire grimpe en revanche vers 57,1, un plus haut depuis 2008... mais le FMI a prévenu mardi que les USA ne devaient plus rêver à une croissance supérieure à 2,2% d'ici fin 2016 mais tabler plutôt sur +1,6%.
Cela aurait pu conduire la FED à écouter davantage Bill Dudley (clan des 'colombes') que Charles Evans (clan des 'faucons') mais une hausse de taux en décembre relèverait davantage d'une décision 'politique' que de l'impératif de juguler l'inflation ou d'endiguer une surchauffe.
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Les banquiers centraux seraient parvenus à la conclusion que les taux négatifs présentent plus d'inconvénients que d'avantages et qu'il faut désormais s'orienter vers une stratégie de repentification de la courbe des taux... ce qui mettrait un terme à un cycle de détente inauguré il y a 36 ans.
Les T-Bonds US poursuivent leur dégradation avec une hausse de +3Pts du '10 ans' à 1,72% mais c'est pire en Europe avec des Bunds qui se tendent de +4,5Pts à 0,000%, les OAT s'envolant de 0,2550% vers 0,33%.
Les 'bonos' espagnols chutent dans les mêmes proportions avec +7Pts à 1,082%, les BTP italiens affichant +9Pts à 1,357%.
Les chiffres US publiés cet après-midi aux Etats Unis ne justifient pas une déprime des marchés obligataires: l'institut ADP a publié son enquête mensuelle sur les créations d'emplois dans le secteur privé et comptabilise +154.000 nouveaux jobs (c'est un peu faible mais conforme aux attentes, la fourchette se situant entre +140.000 et +175.000).
Le déficit commercial US s'est creusé de +3% à 40,7Mds$, c'est de l'épaisseur du trait mais cela déjoue l'anticipation d'une embellie (la hausse des importations s'avère plus rapide que prévue).
L'ISM des 'services' américain, le baromètre de l'activité du secteur tertiaire grimpe en revanche vers 57,1, un plus haut depuis 2008... mais le FMI a prévenu mardi que les USA ne devaient plus rêver à une croissance supérieure à 2,2% d'ici fin 2016 mais tabler plutôt sur +1,6%.
Cela aurait pu conduire la FED à écouter davantage Bill Dudley (clan des 'colombes') que Charles Evans (clan des 'faucons') mais une hausse de taux en décembre relèverait davantage d'une décision 'politique' que de l'impératif de juguler l'inflation ou d'endiguer une surchauffe.
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.