Le spécialiste du nucléaire Areva (PARIS:AREVA) devrait supprimer "autour de 3.500" postes dans le cadre de son plan d'économies dont le volet social doit être évoqué jeudi avec les syndicats, annonce Le Figaro.
"Des suppressions de postes sont à l'agenda, chiffrées par un proche du dossier autour de 3.500", écrit le quotidien jeudi, précisant qu'il s'agit d'une "première pour le groupe en France, qu'il espère pouvoir mener sans départs contraints".
Une réunion avec les syndicats, prévue mercredi matin, se tiendra jeudi. Elle portera sur "l'application du plan de compétitivité" annoncé par Areva début mars, a expliqué mercredi une source ayant connaissance du dossier.
Le groupe, qui a accusé une perte nette de près de 5 milliards d'euros l'an dernier, a annoncé un plan d'économies d'un milliard d'euros d'ici 2017. S'il a souligné que l'amélioration de sa politique d'achats et de sa productivité constituaient d'importants leviers d'économies, des suppressions d'emploi en parallèle de ces efforts seront sans doute difficiles à éviter.
Dès lundi, Le Figaro évoquait la suppression de 1.000 à 4.000 emplois, selon les sources.
Selon un responsable syndical contacté mercredi par l'AFP, le nombre de suppressions de postes en France pourrait être "de l'ordre de 2.500".
Le groupe, détenu à près de 87% par des capitaux publics, emploie aujourd'hui environ 45.000 personnes dans le monde, dont 30.000 en France.