Investing.com – Les titres européens sont en repli ce lundi, après que le président américain Donald Trump se soit officiellement installé à la maison blanche et ait brandi des politiques protectionnistes lors de son discours inaugural.
Durant la mi-journée en Europe, l’Euro Stoxx 50, le CAC 40 et le DAX 30 abandonnent respectivement de 0,40%, 0,37% et 0,38%.
Le premier discours de Trump en tant que président des États-Unis survient après la clôture des marchés européens vendredi, ne leur permettant de réagir que ce matin.
« Nous devons protéger nos frontières des ravages des autres pays sur nos produits, dérobant nos entreprises et détruisant nos emplois, » s’exclame le nouveau président.
En dépit de la rhétorique protectionniste, Trump offre peu de transparence quant à ses politiques fiscales, la réduction d’impôts et les dépenses d’infrastructure, créant ainsi un nuage d’incertitude au-dessus des marchés.
L’agenda économique sera mince, la zone euro publiera la confiance des consommateurs pour janvier à 10:00AM ET (15:00GMT).
De plus, le président de la Banque Centrale Européenne (BCE) Mario Draghi devrait s’exprimer lors d’un évènement organisé par Fondazione Camillo Cavour à Torino, en Italie.
Generali (MI:GASI) bondit de 6% après que La Stampa ait annoncé qu’ Intesa Sanpaolo (MI :ISP) et Allianz SE E (F :ALVB) étaient intéressés par l’acquisition de l’assureur, tandis que Bovis Homes (LON :BVS) et Berkeley Group Holdings (LON :BKGH) grimpent respectivement de 4% et 2% sur une potentielle fusion publiée par le Sunday Times.
Sur le plan des résultats, Essentra PLC (LON:ESNT) chute de 5% après que l’entreprise ait annoncé que son résultat opérationnel pour 2016 serait inférieur ou égal à sa précédente estimation.
Philips Lighting BV (AS:LIGHT) recule de plus de 1% avec des résultats manquant le consensus.
Entre temps, les prix du pétrole diminuent ce lundi avec la perspective d’une hausse de l’activité américaine.
Le fournisseur de services pétroliers Baker Hughes a indiqué vendredi que le nombre de plateforme de forage de pétrole avait progressé de 29 à 551 la semaine dernière, enregistrant sa plus importante progression hebdomadaire depuis juin et son plus haut en 14 mois.
Les titres liés à l’énergie sont en repli, Total SA (PA:TOTF) et Italy’s ENI (MI:ENI) abandonnent respectivement 0,48% et 0,39%, tandis que Statoil (OL:STL) recule de 0,69%.
Les titres financiers enregistrent des pertes, BNP Paribas (PA:BNPP) et Société Générale (PA:SOGN) perdent respectivement 0,95% et 1,63% pendant que la Commerzbank (DE:CBKG) et Deutsche Bank (DE:DBKGn) reculent de 0,53% et 1,25%.
Intesa Sanpaolo (MI:ISP) et Unicredit (MI:CRDI) reculent respectivement de 1,94% et 1,49%, alors que les banques espagnoles BBVA (MC:BBVA) et Banco Santander (MC:SAN) abandonnent 1,09% et 0,82%.
A Londres, le FTSE 100 glisse de 0,54% pesé par une livre plus forte qui nuit aux exportations britanniques et rend les titres britanniques plus cher pour les détenteurs de devises étrangères.
Glencore (LON:GLEN) et Anglo American (LON:AAL) progressent de 1,71% et 2,06% tandis que BHP Billiton (LON:BLT) gagne 0,04% et que Rio Tinto (LON:RIO) abandonne 0,03%.
Les titres liés à l’énergie reculent, BP (LON:BP) et Royal Dutch Shell (LON:RDSa) perdent 1,05% et 0,70%.
Entre temps, les titres financiers sont en repli. HSBC Holdings (LON:HSBA) et Royal Bank of Scotland (LON:RBS) enregistrent 1,62% et 2,17% de pertes, tandis que Barclays (LON:BARC) et Lloyds Banking (LON:LLOY) glissent de 1,60% et 1,61%.
Aux États-Unis, Wall Street indique une ouverture vers le bas. Les futures sur le Dow Jones Industrial Average perdent 0,10%, les futures sur le S&P 500 reculent de 0,18% tandis que les futures sur le Nasdaq 100 abandonnent 0,23%.