(Reuters) - L'entreprise française de jeux vidéo Ubisoft (EPA:UBIP) a confirmé jeudi ses prévisions pour l'exercice en cours, exprimant sa confiance dans son catalogue après avoir dépassé ses estimations de réservations nettes pour le deuxième trimestre.
L'entreprise derrière la franchise à succès "Assassin's Creed" a affiché pour le deuxième trimestre des réservations nettes ("net bookings") de 554,8 millions d'euros, en hausse de 36,6% et supérieures à l'objectif d'environ 350 millions d'euros fixé auparavant, a dit Ubisoft dans un communiqué.
"L’activité a été portée principalement par la performance de notre back-catalogue", a déclaré Yves Guillemot, cofondateur et directeur général d'Ubisoft, dans un communiqué.
Les ventes du jeu "The Crew Motorfest" et les pré-livraisons d'"Assassin's Creed Mirage" ont également contribué aux bons résultats du groupe.
Ubisoft, qui a été pénalisé par des annulations et des retards de lancement de jeux, a réitéré sa prévision de résultat d'exploitation non-IFRS annuel à environ 400 millions d'euros.
L'entreprise n'a néanmoins pas dévoilé l'autre grand jeu dont le lancement était initialement prévu au cours du dernier trimestre de l'exercice fiscal en cours.
Pour le troisième trimestre, Ubisoft prévoit un net bookings d'environ 610 millions d'euros.
L'effectif total d'Ubisoft est tombé à 19.410 employés au 30 septembre, contre un peu moins de 20.000 en mai, alors que la société a déclaré que son plan de réduction des coûts annoncé en janvier était "en bonne voie".
Le groupe a par ailleurs fait état d'un résultat opérationnel IFRS de 16,1 millions d'euros pour les six mois à fin septembre, après une perte de 215,3 millions d'euros pour la même période l'année dernière.
Le reste de la gamme de jeux d'Ubisoft pour 2023-24 comprendra "Skull & Bones" et "Avatar : Frontiers of Pandora", dont les lancements ont été longuement retardés, ainsi que des titres "free-to-play" tels que "Rainbow Six Mobile" et "The Division Resurgence".
(Reportage Enrico Sciacovelli et Olivier Cherfan, version française Stéphanie Hamel, édité par Kate Entringer)