Investing.com -- UBS a relevé les marchés boursiers américains et britanniques, tout en rétrogradant l'Europe, a révélé la société dans une note de mardi.
La banque a relevé les actions britanniques à la catégorie "Surpondérer", en se basant sur le ratio cours/bénéfice (P/E) ajusté du secteur par rapport au MSCI AC World, qui affiche actuellement une décote de 25 %.
UBS note que les marchés britanniques sont de nature défensive et pourraient bénéficier d'un dollar plus fort. Les prévisions de croissance du PIB supérieures au consensus pour le Royaume-Uni, associées à des projections de taux d'intérêt inférieurs au consensus, soutiennent également les perspectives positives de l'entreprise.
En outre, le marché présente "moins de risque Trump sur notre carte de pointage que n'importe quel grand marché non américain", ont déclaré les stratèges d'UBS dirigés par Andrew Garthwaite.
Sur le plan sectoriel, la banque d'investissement souligne que les secteurs nationaux tels que le commerce de détail, les banques britanniques, les constructeurs de maisons et les fabricants de briques sont particulièrement attrayants, ainsi que "de nombreuses actions bon marché par rapport à leurs pairs et qui ont sous-performé leurs pairs." Il s'agit notamment de Relx PLC ADR (NYSE :RELX), Experian PLC (LON :EXPN), Smith & Nephew SNATS Inc (NYSE :SNN) et Imperial Brands PLC (LON :IMB), entre autres.
Dans le cas des actions américaines, UBS indique un certain nombre de raisons pour expliquer cette amélioration. Les États-Unis sont considérés comme une destination favorable en cas de ralentissement de la croissance mondiale, en raison de leur faible levier opérationnel, de la flexibilité de leur marché du travail et du double mandat de la Réserve fédérale.
L'entreprise reconnaît également les changements politiques potentiels qui pourraient bénéficier aux États-Unis sous l'administration Trump. Toutefois, UBS n'a pas encore décidé de surpondérer le titre, car une grande partie des "espoirs de Trump" ont déjà été intégrés dans les prix et les valorisations atteignent de nouveaux sommets par rapport aux marchés mondiaux.
Parmi les autres préoccupations concernant les États-Unis figurent le ralentissement prévu de la croissance du PIB et les conséquences d'un dollar fort sur les révisions des bénéfices.
Bien qu'elle ait rétrogradé l'Europe au rang d'indice de référence, UBS recommande de ne pas sous-pondérer les actions européennes.
L'abaissement de la note est attribué à la faiblesse des bénéfices relatifs et de la dynamique économique. Toutefois, UBS souligne que le ratio C/B ajusté du secteur pour l'Europe par rapport aux États-Unis présente une décote significative et que l'on s'attend à ce que l'écart de croissance du PIB entre les États-Unis et l'Europe se réduise.
Les réductions de taux prévues par la Banque centrale européenne et l'impact potentiel d'un euro plus faible sur la croissance des bénéfices sont également mentionnés comme des catalyseurs possibles. En outre, UBS estime que la situation budgétaire de l'Europe "ne se reflète pas du tout dans les valorisations".
L'entreprise reste prudente à l'égard de la Chine, mais note des améliorations potentielles à court terme dans les indicateurs avancés chinois.