Dans une manœuvre stratégique visant à étendre sa présence en Allemagne, l'italien UniCredit a acquis une participation de 4,5% dans Commerzbank (ETR:CBKG) par le biais d'un placement sur le marché, puis a acheté 4,5% supplémentaires sur le marché ouvert. Le géant bancaire italien, dirigé par le PDG Andrea Orcel, devient ainsi l'un des principaux actionnaires de Commerzbank, ce qui a incité la banque allemande à solliciter les conseils de Goldman Sachs pour élaborer des stratégies de défense.
La transaction a eu lieu tard mardi soir, les investisseurs s'attendant initialement à une conclusion rapide après que JPMorgan et Goldman Sachs aient commencé à prendre des ordres. Cependant, la finalisation de l'opération n'a été confirmée que dans les premières heures de mercredi, UniCredit s'emparant de l'intégralité de l'offre d'actions gouvernementales évaluée à environ 700 millions d'euros (771,3 millions de dollars). L'achat a été effectué avec une prime de 4,8% par rapport au cours de clôture de mardi.
Le gouvernement allemand, qui cherchait à vendre une partie de sa participation de 16% dans Commerzbank acquise pendant la crise financière, aurait été pris au dépourvu par cette acquisition. Orcel d'UniCredit, connu pour son expertise en fusions et acquisitions, a saisi l'occasion pour approcher la direction de Commerzbank afin de discuter d'éventuelles négociations de fusion.
Mark Kelly, PDG de MKP Advisors, a suggéré que la démarche d'UniCredit faisait probablement partie d'une stratégie à long terme bien coordonnée plutôt que d'un concours de circonstances. UniCredit a également exprimé son intention de demander l'autorisation d'augmenter sa participation dans Commerzbank à plus de 9,9%, indiquant un possible investissement supplémentaire.
Suite à cette nouvelle, le conseil d'administration de Commerzbank s'est réuni mercredi pour explorer les options permettant de maintenir l'indépendance de la banque et envisager des mécanismes de défense contre une éventuelle offre de rachat d'UniCredit. Pendant ce temps, d'autres banques européennes, dont Deutsche Bank, suivent de près la situation, bien que Deutsche Bank n'ait pas commenté l'affaire.
Après l'annonce de la nouvelle, les actions de Commerzbank ont connu une hausse significative, clôturant en hausse de 16,6% à 14,69 euros à Francfort. Les actions d'UniCredit ont également enregistré une légère augmentation, clôturant en hausse de 0,2% à Milan. Le gouvernement allemand devrait réévaluer sa position sur les futures ventes d'actions, tandis que les syndicalistes ont exprimé leurs inquiétudes quant aux éventuelles pertes d'emplois en cas de fusion.
UniCredit, qui possède déjà le prêteur allemand HVB, n'a pas commenté l'acquisition. JPMorgan et Goldman Sachs, impliqués dans la transaction, ont également refusé de commenter leurs rôles.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.