(Reuters) - La Bourse de New York a ouvert en hausse lundi malgré la perspective d'une prolongation jusqu'à fin avril des mesures de confinement aux Etats-Unis, les investisseurs semblant vouloir croire à la capacité des banques centrales et des gouvernements d'atténuer l'impact économique de la crise sanitaire mondiale en cours.
Quelques minutes après le début des échanges, le Standard & Poor's 500 progresse de 0,22% à 2.547,1 points et le Nasdaq Composite de 0,58% à 7.546,12.
Le Dow Jones, qui prenait près de 1% dans les premiers échanges, cède toutefois 99,68 points, soit 0,46%, à 21537,1, plombé par la chute de 10,53% de l'avionneur Boeing (NYSE:BA)
Le président américain, Donald Trump, a renoncé à son ambition d'une "réouverture" de l'économie américaine pour Pâques, dans moins de deux semaines, en ouvrant la porte à une prolongation jusqu'à la fin du mois d'avril des mesures de confinement déjà en application.
Mais son secrétaire au Trésor, Stephen Mnuchin, a assuré que la mise en oeuvre des aides prévues par le plan de relance voté la semaine dernière serait rapide et permettrait à l'économie de résister à la crise.
Parmi les nouvelles positives du jour figure aussi la baisse de 20 points de base par la Banque populaire de Chine de l'un de ses principaux taux d'intérêt à court terme, une nouvelle mesure de soutien à l'activité à l'heure où la deuxième économie mondiale entame un retour progressif à la normale.
Le ralentissement économique continue cependant de peser sur les cours du pétrole: celui du brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) est même passé brièvement sous le seuil de 20 dollars le baril.
Coté actions, Exxon Mobil (NYSE:XOM) abandonne 1,89% et Chevron (NYSE:CVX) 2,06%.
A la hausse, Johnson & Johnson (NYSE:JNJ) prend 5,2% après un accord à un milliard de dollars avec l'administration Trump sur la création de capacités de fabrication de vaccins contre le coronavirus, qui pourraient être disponibles début 2021.
Toujours dans la pharmacie, Abbott (NYSE:ABT) bondit de 7,78% après le feu vert des autorités américaines à la commercialisation d'un test de détection rapide de l'infection au coronavirus.
(Marc Angrand)