NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini la semaine sur une baisse vendredi, plombée notamment par Microsoft (NASDAQ:MSFT) alors que deux responsables de la Réserve fédérale ont refroidi les investisseurs qui avaient commencé à parier sur une fin rapide des hausses de taux.
L'indice Dow Jones a cédé 0,32%, ou 108,94 points, à 34.299,12 points.
Le S&P-500, plus large, a perdu 16,25 points, soit 0,37%, à 4.409,59 points.
Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 93,25 points (-0,68%) à 13.689,57 points.
Alors que les investisseurs semblaient parier sur le fait que le ralentissement de l'activité aux Etats-Unis pourrait contraindre la Réserve fédérale à stopper ses hausses de taux plus vite qu'elle ne l'a dit mercredi, le gouverneur de la Fed Christopher Walker s'est employé à doucher tout optimisme excessif en déclarant vendredi que l'inflation core "ne diminue comme je le pensais".
Le président de la Fed de Richmond, Thomas Barkin, s'est de son côté dit "à l'aise" avec l'idée de nouvelles hausses de taux d'ici la fin de l'année, comme la banque centrale l'a signalé mercredi afin de parvenir à juguler une inflation qui reste loin de l'objectif de 2%.
Et ce d'autant que le moral des ménages américains s'est fortement redressé en juin, après avoir atteint son plus bas niveau depuis novembre en mai, montrent vendredi les résultats préliminaires de l'enquête mensuelle de l'Université du Michigan.
Wall Street, qui restera fermée lundi, est passée dans le rouge après ces déclarations des responsables de la Fed.
Le recul de Microsoft (-1,65%) après son record historique enregistré jeudi a notamment pesé sur le S&P-500 et le Nasdaq, ce qui n'a pas empêché les deux indices de signer respectivement une cinquième et une huitième semaine de hausse consécutives.
(Rédigé par Noel Randewich et Sruthi Shankar, version française Tangi Salaün)