GÖTEBORG, Suède (Reuters) - Emmanuel Macron a répété vendredi son souhait que la négociation du Brexit avance suffisamment pour pouvoir ouvrir la deuxième phase des discussions en décembre, en prévenant qu'il n'était pas question de le faire si la première phase n'était pas réglée.
L'Union européenne estime pour l'instant que les progrès sur les modalités du divorce (droits des expatriés, frontière irlandaise et reste à payer du Royaume-Uni à l'Union) sont insuffisants pour passer à la prochaine phase des négociations.
"Tant que ces sujets ne sont pas réglés, nous ne pouvons pas ouvrir la deuxième phase de négociation", a dit le président français lors d'une conférence de presse à l'issue d'un sommet européen à Göteborg (Suède).
"J'ai réaffirmé mon souhait que les négociateurs trouvent une issue heureuse aux négociations en cours pour qu'au mois de décembre comme nous l'avons initialement prévu nous puissions avoir une négociation à 27 qui donnera un mandat au négociateur Barnier pour entamer la phase de négociation sur la vie d'après", a-t-il ajouté.
"Mais, pour la France, on ne changera en rien le processus décidé et nous n'ouvrirons en rien la négociation sur la vie d'après tant que les conditions fixées sur la première phase ne sont pas arrêtées", a encore déclaré Emmanuel Macron.
(Jean-Baptiste Vey à Paris, avec les journalistes de Reuters à Göteborg)