L'aversion au risque semble enfin profiter au métal jaune. Au terme du premier fixing du jour sur le marché de référence de Londres, l'once de 31,1 grammes d'or cotait 1.096 dollars dollars (+ 4,6 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.009,5 euros (-5,8 euros).
Notons dans la monnaie unique européenne, l'once a atteint hier après-midi une pointe à 1.015 euros, du jamais vu depuis le 10 novembre dernier.
Un analyste canadien évoque 'l'attrait de la valeur refuge dans un contexte de tensions latentes au Moyen-Orient et en Corée du Nord, d'autant que les marchés d'actions reculent (l'indice S&P 500 américain est revenu à un plus bas niveau de trois mois) et que le Brent baisse toujours au point d'attendre un plancher en 12 ans'.
La situation semble d'ailleurs se dégrader un peu plus entre l'Arabie saoudite et l'Iran : le second accuse le premier d'avoir bombardé son ambassade au Yémen, après que des manifestants non identifiées aient mis à sac l'ambassade saoudienne à Téhéran.
Au-delà des questions géopolitiques, les risques financiers sont eux aussi bien présents. D'ailleurs, la Banque mondiale a abaissé ses prévisions de croissance globale pour 2016 de 3,2% à 2,9%. Elle redoute également le ralentissement désordonné d'une grande économie émergente non nommée, mais l'on peut penser à la Chine, ainsi qu'une crise financière liée à la remontée des taux d'intérêt outre-Atlantique.
D'autant qu'en Chine, tout semble aller de travers : malgré la prorogation de l'interdiction de la vente de leurs participations par les grands investisseurs, l'indice continental CSI 300 a chuté hier de l'ordre de 7% hier après moins de 30 minutes de cotation, entraînant la suspension automatique des négociations par des coupe-circuits à l'efficacité contestée pour le reste de la séance. Et aussi un vent d'inquiétudes sur les autres places boursières.
En outre, la banque centrale chinoise a de nouveau abaissé l'un de ses taux d'intervention, entraînant une nouvelle baisse du yuan. Si ce dernier élément soutient tendanciellement les exportations chinoises, il menace aussi les emprunts souscrits par les résidents chinois dans des devises étrangères et fait craindre que la décélération économique du pays n'accélère.
Malgré tout, les investisseurs haussiers sur le métal jaune semblent toujours se faire attendre : la masse de lingots adossée au SPDR Gold Shares, le premier ETF aurifère au monde, a baissé hier soir de 1,4 tonne à 641 tonnes.
D'un point de vue technique, les analystes de ScotiaMocatta identifient des résistances à 1.101 et 1.135 dollars.
EG
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Notons dans la monnaie unique européenne, l'once a atteint hier après-midi une pointe à 1.015 euros, du jamais vu depuis le 10 novembre dernier.
Un analyste canadien évoque 'l'attrait de la valeur refuge dans un contexte de tensions latentes au Moyen-Orient et en Corée du Nord, d'autant que les marchés d'actions reculent (l'indice S&P 500 américain est revenu à un plus bas niveau de trois mois) et que le Brent baisse toujours au point d'attendre un plancher en 12 ans'.
La situation semble d'ailleurs se dégrader un peu plus entre l'Arabie saoudite et l'Iran : le second accuse le premier d'avoir bombardé son ambassade au Yémen, après que des manifestants non identifiées aient mis à sac l'ambassade saoudienne à Téhéran.
Au-delà des questions géopolitiques, les risques financiers sont eux aussi bien présents. D'ailleurs, la Banque mondiale a abaissé ses prévisions de croissance globale pour 2016 de 3,2% à 2,9%. Elle redoute également le ralentissement désordonné d'une grande économie émergente non nommée, mais l'on peut penser à la Chine, ainsi qu'une crise financière liée à la remontée des taux d'intérêt outre-Atlantique.
D'autant qu'en Chine, tout semble aller de travers : malgré la prorogation de l'interdiction de la vente de leurs participations par les grands investisseurs, l'indice continental CSI 300 a chuté hier de l'ordre de 7% hier après moins de 30 minutes de cotation, entraînant la suspension automatique des négociations par des coupe-circuits à l'efficacité contestée pour le reste de la séance. Et aussi un vent d'inquiétudes sur les autres places boursières.
En outre, la banque centrale chinoise a de nouveau abaissé l'un de ses taux d'intervention, entraînant une nouvelle baisse du yuan. Si ce dernier élément soutient tendanciellement les exportations chinoises, il menace aussi les emprunts souscrits par les résidents chinois dans des devises étrangères et fait craindre que la décélération économique du pays n'accélère.
Malgré tout, les investisseurs haussiers sur le métal jaune semblent toujours se faire attendre : la masse de lingots adossée au SPDR Gold Shares, le premier ETF aurifère au monde, a baissé hier soir de 1,4 tonne à 641 tonnes.
D'un point de vue technique, les analystes de ScotiaMocatta identifient des résistances à 1.101 et 1.135 dollars.
EG
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.