PARIS (Reuters) - Les valeurs du jour lundi à la Bourse de Paris, qui a fini en hausse, comme les autres marchés européens, soutenus par le retournement des valeurs liées aux ressources de base et l'optimisme accru des investisseurs pour la zone euro où la croissance semble se consolider au regard des derniers indicateurs de l'OCDE.
L'indice CAC 40, qui a encore une fois flirté avec les 5.200 points, a avancé de 0,79% à 5.195,41 points:
* Le SECTEUR des RESSOURCES de BASE (+1,55%) a fini en tête des hausses sectorielles en Europe, après avoir lâché plus de 1% à la mi-journée, dans le sillage des cours des métaux (+2,63% pour le cuivre et +3,43% pour le nickel vers 18h), qui ont profité d'importations chinoises de métaux plus élevées que prévu.
ERAMET (PARIS:ERMT) a gagné 2,25% à 60,01 euros et ARCELORMITTAL (AMS:ISPA) a pris 0,28% à 8,712 euros.
* VINCI (PARIS:SGEF) a grimpé de 1,91% à 60,33 euros, plus forte hausse du CAC 40. JPMorgan a relevé ses prévisions de résultats pour le groupe de BTP et de concessions en mettant en avant les résultats "solides" et le relèvement de son objectif de bénéfice 2015 publiés fin juillet.
* De même, EIFFAGE (PARIS:FOUG) s'est octroyé 1,86% à 55,85 euros après une autre note de JPMorgan dans laquelle le broker relève une valorisation "très attrayante".
* AXA (PARIS:AXAF) a progressé de 1,9% à 25,195 euros. Barclays (LONDON:BARC) estime dans une note que les incertitudes liées à Solvabilité 2 sont plus faibles pour Axa que pour d'autres groupes européens et le courtier souligne de meilleures perspectives en matière de dividende.
* En revanche, AIRBUS (PARIS:AIR) GROUP (-0,56% à 66,13 euros) s'est retourné à la baisse pour enregistrer la plus mauvaise performance de l'indice CAC 40 après avoir buté sur une résistance technique représentée par le plus haut historique inscrit par le groupe en Bourse jeudi dernier, à 67,88 euros.
* Les incertitudes autour de la croissance chinoise après de nouveaux indicateurs décevants publiés ce week-end ont alimenté les prises de bénéfices sur plusieurs VALEURS AUTOMOBILES, la Chine étant le premier marché automobile mondial.
VALEO (PARIS:VLOF) a baissé de 0,39% à 126,95 euros, après un gain de 23% depuis le début de l'année, et PSA (PARIS:PEUP) de 0,33% à 18,37 euros (+80,3% entre fin 2014 et vendredi dernier).
* SOLOCAL GROUP (-2,31% à 0,38 euro) a enregistré la plus forte baisse du SBF 120, la valeur, qui a comblé un "gap" ouvert le 17 juin entre 0,383 et 0,384 euro, se reposant sur un support technique vers 0,38 euro.
* COFACE a perdu 0,96% à 9,435 euros. Plusieurs analystes ont souligné dernièrement la déception née des résultats trimestriels publiés par l'assureur-crédit fin juillet.
* AIR FRANCE-KLM (PARIS:AIRF) a reculé de 0,37% à 6,427 euros. Le groupe a fait état d'une hausse de 3% en juillet de son trafic par passager kilomètre transporté (PKT) et d'un recul de 10,4% dans l'activité cargo. Un analyste juge peu encourageantes ces données et souligne la déception dans le cargo.
* JCDECAUX (+2,96% à 34,455 euros) a fini en tête des hausses du SBF 120. Le groupe pourrait multiplier par plus de deux au cours des dix prochaines années sa part de marché dans le monde en s'appuyant notamment sur l'acquisition de concurrents aux Etats-Unis, rapporte le Financial Times, citant le président du directoire de JCDecaux (PARIS:JCDX).
* ADOCIA a fini en hausse de 2,53% à 89,20 euros, un analyste se montrant optimiste pour la société de biotechnologie après que celle-ci a fait état le mois dernier d'un bénéfice net semestriel de 6,7 millions d'euros, contre une perte de 5,5 millions un an auparavant.
* GTT a gagné 2,07% à 52,79 euros, le titre du spécialiste des systèmes de confinement à membranes pour le transport maritime et le stockage du gaz naturel liquéfié rebondissant sur un support technique majeur.
* ARCHOS (-5,69% à 1,99 euro) a enregistré l'un des replis les plus marqués de l'indice CAC Mid & Small dans des volumes nourris. Le spécialiste des tablettes et smartphones a vu sa perte opérationnelle pratiquement doubler au premier semestre.
(Alexandre Boksenbaum-Granier et Raphaël Bloch, édité par Cyril Altmeyer)