PARIS (Reuters) - La ministre des Outre-mer Annick Girardin a été réélue de justesse samedi députée de Saint-Pierre-et-Miquelon et pourra donc rester au gouvernement.
Le Premier ministre Edouard Philippe avait prévenu le 17 mai que les ministres battus aux législatives devraient démissionner, au nom de la "tradition républicaine".
Des six ministres concernés, Annick Girardin était la plus menacée. Les cinq autres - Christophe Castaner dans les Alpes-de-Haute-Provence, Richard Ferrand dans le Finistère, Bruno Le Maire dans l'Eure et Mounir Mahjoubi ainsi que Marielle de Sarnez à Paris - ont abordé ce second tour en position de favoris.
Selon des résultats provisoires diffusés par la préfecture de Saint-Pierre-et-Miquelon, Annick Girardin, investie par le Parti radical de gauche et soutenue par La République en marche (LREM), a recueilli 51,87% des suffrages et ne devance son adversaire Stéphane Lenormand (divers droite) que de 136 voix.
Annick Girardin, qui était arrivée à égalité avec son adversaire au premier tour, obtient ainsi son troisième mandat de députée de Saint-Pierre-et-Miquelon.
Elle a salué sur Twitter la mobilisation massive dans l'archipel - les résultats provisoires diffusés par la préfecture font état d'un taux de participation de 75,35% - et à remercier les électeurs locaux pour une "victoire collective".
Comme les habitants d'autres départements et territoire d'Outre-mer et les Français de l'étranger vivant sur le continent américain, les électeurs de cet archipel situé dans l'océan Atlantique, au large du Canada, ont voté samedi.
(Myriam Rivet, édité par)