PARIS (Reuters) - L'Etat français a annoncé samedi qu'il soutiendrait la filière du nickel en Nouvelle-Calédonie, très affectée par la chute des cours mondiaux.
"Des mesures seront rapidement prises afin de conforter l'ensemble des métiers de la mine et de la métallurgie", un programme d'urgence pour les exportations sera mis en place et la SLN, filiale spécialisée d'Eramet, sera soutenue, lit-on dans une déclaration diffusée à l'issue d'une réunion du comité des signataires de l'accord de Nouméa.
La chute des cours est "source de très graves difficultés et fait souffrir durablement l'ensemble des acteurs calédoniens", souligne le texte, appelant "à une démarche de solidarité renforcée entre tous les opérateurs de la filière nickel".
Pour la SLN, "les partenaires calédoniens relèvent que l'Etat, actionnaire de référence d'Eramet, s'impliquera résolument dans la recherche de solutions aussi bien sur le plan des investissements indispensables à l'entreprise que sur celui des financements nécessaires à sa pérennité", est-il écrit.
Outre Eramet, les groupes Glencore et Vale sont présents en Nouvelle-Calédonie.
(Jean-Baptiste Vey, édité par Simon Carraud)