PARIS (Reuters) - Le parquet de Paris a requis un non-lieu pour la présidente du Syndicat de la magistrature dans l'affaire du "mur des cons", un panneau de photos de personnalités, principalement de droite, affiché dans les locaux du syndicat classé à gauche, a-t-on appris de source judiciaire.
Françoise Martres a été mise en examen en février pour "injure publique" contre un membre de l'Assemblée nationale. Il appartient au juge d'instruction de prononcer par ordonnance un non-lieu ou un renvoi en correctionnelle.
L'existence du "mur des cons" avait été révélée en avril 2013 et confirmée ensuite par le Syndicat de la magistrature, qui avait précisé qu'il avait été installé dans le local sous la précédente majorité, "à une époque où les magistrats étaient très critiqués".
Le syndicat avait contesté "que cet affichage, qu'il n'a jamais eu l'intention de rendre public, puisse être assimilé à une quelconque publication syndicale".
(Gérard Bon et Gregory Blachier)