Dies horribilis pour AstraZeneca (LON:AZN), dont le titre, indiscutable lanterne rouge du Footsie 100, s'effondre de 16,3% à 4.280 pence.
Les investisseurs accusent le coup alors que le géant pharmaceutique britannique a connu une désillusion majeure concernant un essai en combinaison de 2 produits d'immunothérapie, le durvalumab et le tremelimumab, dans le cadre du traitement du cancer du poumon.
Il est en effet apparu que cette combinaison (plus connue sous le nom d'essai 'Mystic') n'est pas plus efficace pour endiguer la progression de la maladie que la chimiothérapie chez les patients présentant certaines tumeurs.
Le revers est d'autant plus douloureux que ces médicaments sont en cours de développement, ce qui pose de sérieuses questions pour l'avenir et fait spéculer le marché quant à un départ du directeur général Pascal Soriot.
A cette désillusion s'ajoute une nouvelle baisse des revenus au deuxième trimestre, en répercussion de la perte de brevets sur des médicaments populaires comme l'anti-cholestérol Crestor. Le fait que le chiffre d'affaires ait moins reculé qu'attendu (-10% à 5,05 milliards de dollars, contre 5 milliards pronostiqués par les analystes) ne console pas les opérateurs et le dossier apparaît plus compliqué que jamais...
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Les investisseurs accusent le coup alors que le géant pharmaceutique britannique a connu une désillusion majeure concernant un essai en combinaison de 2 produits d'immunothérapie, le durvalumab et le tremelimumab, dans le cadre du traitement du cancer du poumon.
Il est en effet apparu que cette combinaison (plus connue sous le nom d'essai 'Mystic') n'est pas plus efficace pour endiguer la progression de la maladie que la chimiothérapie chez les patients présentant certaines tumeurs.
Le revers est d'autant plus douloureux que ces médicaments sont en cours de développement, ce qui pose de sérieuses questions pour l'avenir et fait spéculer le marché quant à un départ du directeur général Pascal Soriot.
A cette désillusion s'ajoute une nouvelle baisse des revenus au deuxième trimestre, en répercussion de la perte de brevets sur des médicaments populaires comme l'anti-cholestérol Crestor. Le fait que le chiffre d'affaires ait moins reculé qu'attendu (-10% à 5,05 milliards de dollars, contre 5 milliards pronostiqués par les analystes) ne console pas les opérateurs et le dossier apparaît plus compliqué que jamais...
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