PARIS (Reuters) - Six personnes ont été interpellées et placées en garde à vue mardi dans le cadre de l'enquête sur l'intrusion de manifestants dans les locaux du secrétariat d'Etat de Benjamin Griveaux le 5 janvier en marge de la mobilisation parisienne des "Gilets jaunes", a-t-on appris auprès du parquet de Paris.
Après quatre interpellations ce matin, deux autres personnes ont été placées en garde à vue, précise-t-on.
Parmi les personnes interpellées, associées à une mouvance d'extrême gauche violente, se trouve le conducteur de l'engin de chantier qui a défoncé le portail et la grille d'entrée du bâtiment et trois hommes qui étaient à ses côtés, a-t-on appris de source policière.
Les arrestations ont eu lieu en région parisienne et en province, précise-t-on. Elles s'insèrent dans le cadre d'une procédure ouverte par le parquet de Paris à la suite des dégradations commises dans le secrétariat d'Etat chargé des Relations avec le Parlement, situé rue de Grenelle.
Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, avait été évacué de son bureau après l'irruption d'une quinzaine de personnes, certaines vêtues de noir, d'autres avec un gilet jaune, dans la cour du bâtiment.
Des voitures garées dans la cour du secrétariat d'Etat avaient été vandalisées mais les manifestants n'étaient pas entrés dans les locaux.
(Julie Carriat, avec Service France, édité par Yves Clarisse)