PARIS (Reuters) - Thomas Thévenoud, écarté du gouvernement jeudi dernier pour avoir été en délicatesse avec l'administration fiscale, a annoncé lundi qu'il quittait le Parti socialiste et reprenait son fauteuil de député de Saône-et-Loire, dans une déclaration à l'AFP.
L'éphémère secrétaire d'Etat français au Commerce extérieur - il est resté neuf jours au gouvernement - explique s'être entretenu avec le premier secrétaire du PS et avoir "décidé de (s)e mettre en retrait du Parti socialiste et donc du groupe SRC à l'Assemblée nationale".
"Je veux rappeler que l'enchaînement de négligences choquantes qui m'ont placé dans cette situation ne fait pas de moi un fraudeur", poursuit-il. "Mes électeurs de Saône-et-Loire seront mes seuls juges."
Thomas Thévenoud, qui avait émis le souhait de retrouver sa place à l'Assemblée nationale, avait été convoqué par Jean-Christophe Cambadélis pour "tirer les conséquences en tant que député socialiste des révélations sur ses déclarations fiscales", avait auparavant annoncé un communiqué du PS.
Le président du Sénat, Jean-Pierre Bel, a par ailleurs annoncé lundi avoir accepté la demande de mise en congé, sans traitement, de la femme de Thomas Thévenoud, Sandra Thévenoud, qui était son chef de cabinet.
(Jean-Baptiste Vey, édité par Danielle Rouquié)