Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Depuis quelques mois, le secteur des jeux vidéo a le vent en poupe ; or, une petite entreprise pourrait bien bénéficier de cette tendance…
Depuis le milieu de l’été, le secteur des jeux vidéo est une fois de plus en pleine ébullition. En début d’année, l’éditeur de jeux sur mobiles Zynga avait été racheté par Take Two Interactive. Quelques semaines plus tard, c’était au tour de Microsoft (NASDAQ:MSFT) de jeter son dévolu sur Activision Blizzard, connu notamment pour sa saga World of Warcraft. A nouveau le mois dernier, c’était au tour d’Ubisoft (EPA:UBIP) d’être sous le feu des projecteurs, alors que des spéculations relayées par Reuters évoquaient l’intérêt du Chinois Tencent pour le groupe. Fin août, des rumeurs évoquant une offre d’Amazon (NASDAQ:AMZN) sur Electronic Arts avaient ensuite relancé l’intérêt capitalistique du segment où les éditeurs indépendants se font de plus en plus rares.
La semaine dernière encore, un plus petit studio, Don’t Nod Entertainement, avait bondi dans de gros volumes (cf. encadré bleuté + flèche rouge ci-dessous sur mon premier graphique, pris en base journalière)…
Alors que Don’t Nod Entertainement annonçait le lancement de leur jeu d’expérience narrative, « Gerda : A Flame in Winter », effet d’aubaine (ou non), le studio français Quantic Dream officialisait son rachat par le géant chinois NetEase. Or, Quantic Dream est justement un autre spécialiste français du jeu narratif. Autant dire donc que le timing de sortie pour Don’t Nod Entertainement arrive à merveille.
Graphiquement parlant, en dézoomant et en passant cette fois sur une base hebdomadaire ci-dessous, la réaction de Don’t Nod depuis la zone des 10 € n’est pas anodine. Elle correspond au contact avec la borne basse d’un large canal descendant de moyen terme (cf. rectangles grisés + flèches de couleurs ci-dessous).
Voilà justement le type de réaction qui ne laisse pas anodin. Un retour de gros volumes, sur de gros niveaux, et le tout sur une valeur située dans un secteur où le M&A (Merger and Acquisition) est indéniablement en soutien. Voilà le genre de dossier qui ne me laisse pas indifférent.