Action #1 : Newmont Mining (NEM)
Secteur : Produits de base (OR)
Le retour en grâce des mines d’or se confirme, grâce à aux cours de l’Or (GOLD) qui ne cessent d’inscrire des plus hauts. L’once d’Or vient même de dépasser les 2 600 dollars. Le titre Newmont Mining s’est ainsi adjugé plus de 54 % en l’espace de six mois.
Au deuxième trimestre, le groupe de mines aurifères a produit 1,6 million d’onces d’or et 477.000 onces équivalentes d’or, comme le cuivre ou l’argent. Ceci a généré un excédent brut d’exploitation de près de 2 milliards de dollars et un bénéfice net de 834 millions (contre 266 millions un an auparavant)
Par ailleurs, l’intégration de sa nouvelle acquisition Newcrest, finalisée en novembre 2023, est en marche. Les synergies ont atteint 205 millions de dollars au 1er semestre, et un montant de 500 millions à l’horizon de 2025.
Les cessions des gisements non essentiels se poursuivent. Après avoir cédé pour 527 millions de dollars d’actifs au premier semestre, le groupe a récemment annoncé la vente de plusieurs champs aurifères en Australie pour un montant de 475 millions de dollars.
En bourse, le plus haut historique a été atteint en août 2022, à 85$, le titre cote 54,50$, il reste encore de la marge.
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Action #2 : Engie (EPA:ENGIE) (ENGI.PA)
Secteur : Utilities (Services aux collectivités)
Engie est un fournisseur de gaz et d’électricité mondial, surtout en France mais aussi aux Etats-Unis. Il vient récemment d’annoncer avoir atteint une capacité de plus de 1,8 gigawatt (GW) de systèmes de stockage d’énergie par batterie en exploitation aux États-Unis. Depuis le début de l’année 2024, Engie a ajouté environ 1 GW de nouvelles capacités à son portefeuille d’exploitation en Amérique du Nord, ce qui en fait un fournisseur majeur aux Etats-Unis.
Le groupe dispose par ailleurs de filiales dans les réseaux de transports et de distribution, dont GRDF en France, avec 201.000 kilomètres de conduites fin 2023, sur presque 300.000 kilomètres dans le monde pour le transport et la distribution.
Dans le but d’engranger de l’argent pour investir dans les énergies renouvelables, Engie a cédé en 2018, un de ses métiers historiques dans le gaz, l’Exploration-production, puis ses activités de l’amont GNL (dont la flotte de méthaniers) à TotalEnergies. Le groupe reste toutefois un fournisseur majeur de GNL pour l’industrie et pour les particuliers, ainsi que le premier opérateur d’infrastructures gazières en Europe.
Faute de pouvoir s’approvisionner en Russie, il a renforcé ses contrats avec la Norvège, l’Algérie, les Etats-Unis ou le Qatar.
Avec un dividende de 8%, cela en fait une valeur de rendement par excellence , qui doit aussi profiter de la baisse des taux d’intérêts.
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Action #3 : FDJ (FDJ.PA) (La Française des jeux)
Secteur : Casinos et jeux
La FDJ qui est la 2e opérateur de jeux d’argent et de hasard en Europe, vient d’avancer au 2 octobre la date de clôture de son offre publique d’achat (OPA) sur le groupe suédois Kindred. Pour rappel, Kindred comprend les marques de casino en ligne Bingo.com ou encore le site de pari Unibet.
L’avancement de la date est dû au fait que FDJ vient d’obtenir l’autorisation définitive de l’Autorité de la concurrence française pour l’opération, dernière étape du processus juridique.
L’acquisition de Kindred va permettre au numéro français, d’accroître de plus d’ 1/3 son chiffre d’affaires et de faire passer à 20%, la part des ventes à l’international, contre 6% aujourd’hui. FDJ va donc conforter ainsi sa place de numéro deux des jeux en Europe avec des places de choix dans les paris sportifs en ligne en France (dans ce domaine, son monopole est limité aux paris sur site) et une présence dans les jeux hippiques sur Internet depuis le rachat de ZEturf.
Le titre FDJ est considéré comme défensif car son activité n’est pas cyclique, les joueurs jouant de manière régulière, et augmentant même leur mises en temps de crises. Le groupe délivre en plus un dividende de 4% par an.
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Action #4 : BioMérieux (BIM.PA)
Secteur : Santé
Parmi les valeurs qui ont profité de la crise sanitaire, bioMérieux est celle qui a le plus rapidement absorbé l’impact de la baisse des revenus liés à la Covid, au point même d’avoir retrouvé une trajectoire de croissance dynamique.
Au premier semestre, le chiffre d’affaires du laboratoire français spécialisé dans les diagnostics in vitro a augmenté de 9,9 %, à 1,9 milliard d’euros, tiré par les ventes en biologie moléculaire (+ 17,5 %). Ceci est donc le reflet de la force croissante de la base d’équipements installée dans une moindre mesure, de l’activité de microbiologie (+ 8,7 %).
Le bénéfice opérationnel a, de son côté, augmenté de 5 %, soit une marge de 16%. Le bénéfice net a été dévoilé à 215 millions, contre 162 millions il y a un an. Par conséquent, BioMérieux a relevé ses objectifs pour l’ensemble de 2024, visant désormais une croissance organique de l’activité comprise entre 8 % et 10 % (contre une fourchette de 6 % à 8 % précédemment) et de 12 % à 17 % pour le bénéfice opérationnel (contre au moins 10 % auparavant).
Le marché a salué ces résultats par un bond du titre de 4,17 % jeudi dernier, prolongeant son rebond entamé au début du mois de juillet. Son potentiel d’appréciation ne semble pas pour autant épuisé. Au cours actuel, la valeur capitalisée 26,4 fois les bénéfices attendus pour 2024, – un ratio qui tombe à 23,6 fois pour 2025 -, contre une moyenne sur la période 2018-2023 de près de 30 fois.
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