Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
La Bourse de Francfort ne tire aucun avantage du « grand débat » et qui demeurera le seul entre les 2 favoris pour les législatives de fin septembre en Allemagne. En fait de « favori », il n’y en a plus qu’une seule : la chancelière sortante Angela Merkel qui a nettement surclassé son rival Martin Schulz, l’ex-président du parlement européen.
Il pouvait pourtant s’emparer de thématiques sur lesquelles la leader conservatrice de la CDU n’est pas à l’aise (les travailleurs pauvres, les réformes, l’immigration…) et elle n’est d’ailleurs pas à l’aise tout court dans les débats télévisés.
Et, de l’avis général, elle l’a emporté haut la main face au social démocrate Martin Schulz qui s’est montré peu charismatique et encore moins moins pugnace, comme s’il ménageait son adversaire et ne manifestait pas de réelle volonté de porter une alternance. Beaucoup d’observateurs redoutent que les « extrêmes » s’emparent du rôle de réelle opposition à la CDU… ou au SDP qui ne propose pas grand-chose de différent.
L’indice DAX30 fera donc jeu égal avec le CAC40 jusqu’à la clôture ce soir.