Dans le but de solidifier sa position financière et étendre son portefeuille immobilier, Adler Real Estate a procédé avec succès à une augmentation de capital de 21 millions d’euros. La compagnie a par ailleurs définitivement bouclé l’acquisition du groupe berlinois Estavis AG, ce qui porte l’ensemble de son patrimoine immobilier à 32.000 unités, contre 7.800 fin 2013.
Pour rappel, Adler Real Estate concentre ses activités sur l’acquisition et la gestion de propriétés résidentielles en Allemagne. A la fin du premier semestre de l’année en cours, elle détenait un patrimoine de 21.223 biens immobiliers, totalisant une surface locative de 1,38 million de mètres carrés (dont plus d'un tiers sur la seule Rhénanie du Nord-Westphalie).
Au cours des six premiers mois de l'année, la valeur des actifs immobiliers du groupe a augmenté à 1,24 milliard d'euros et le résultat net a plus que triplé à 105,6 millions d’euros. Selon Axel Hartoff, CEO d’Adler Real Estate AG, "deux facteurs essentiels et étroitement liés expliquent cette excellente performance. Nous avons gagné la confiance du marché des capitaux et avons démontré notre capacité à mener à bien nos acquisitions ainsi que l’intégration des portefeuilles immobiliers".
"Outre notre croissance, nous allons également travailler à renforcer nos résultats et notre position financière" a ajouté Hartoff. Dans cette optique, la société immobilière Estavis AG, acquise en juin dernier, sera notamment restructurée. Les chiffres financiers du groupe sont disponibles sur la page investisseur de son site internet.
Un rendement annuel de 5,22% par coupures de 1.000 euros
Sur le marché secondaire, l’unique obligation émise par la compagnie allemande (6% - 2019) se négocie actuellement à 102,95% du nominal. La coupure s'élève à 1.000 euros avec une taille d'émission de 100 millions d'euros. L’emprunt ne dispose d'aucun rating. Comme c’est généralement le cas pour les emprunts de la catégorie « High Yield », les conditions d’émission prévoient une possibilité de remboursement anticipé en avril 2016. Outre l'absence de rating, le niveau de rendement proposé par l'obligation s'explique essentiellement par l'endettement élevé d'Adler Real Estate, conséquence directe de sa politique d’acquisition.