L'aggravation de sentiment en bourse de Paris s'est donc réfugiée dans les parages du socle des 4110/4100 qui avait permis au trading parisien de reverdir en octobre. L'idée était convenue quand l'indice phare du marché français a cassé au sud les 4150. Pour autant, selon le Foxy Trading Club, on ne peut y voir là qu'un simple mouvement naturel des variations du cac40 car le motif d'une annonce du "tapering" de la Fed s'agitant dans les carnets tel un épouvantail n'a strictement rien de nouveau ! Les investisseurs se préparent depuis longtemps à un retrait graduel des injections de cash à vil prix dans le cadre du QE de l'institut d'émission de Washington... Peut-être est-ce la notion d'un calendrier précis suspecté d'être édicté au prochain FOMC dans une dizaine de jours qui ravive les craintes de la communauté financière ? On peut raisonnablement en douter parce que la haute finance est loin d'une fille naïve... et elle sait parfaitement que Bernanke avait déjà au printemps 2013 prévu de ralentir l'accroissement de la masse monétaire outre-Atlantique ! En définitive, nous sommes certainement face à des mouvements correctifs frappant les actions du palais Brongniart. Pour preuve, nous notons une totale dichotomie de la cote avec d'un côté les places boursières en baisse sur l'anticipation de l'arrêt du QE et de l'autre côté un dollar boudé littéralement par les cambistes alors qu'au contraire le billet vert devrait se ragaillardir si d'aventure les opérateurs croyaient à la fin de ces manoeuvres d'assouplissement diluant la vigueur de l'USD aux Etats-Unis...
Certes, hier Draghi de la BCE a annoncé que l'institution de Francfort n'envisageait guère de nouvelles initiatives d'assouplissement, étant donné que la conjoncture en zone euro semble se calmer avec en l'occurrence une hypothèse déflationniste s'éloignant et une croissance dont le Transalpin attend un redressement -timide !- en 2014. De fait, le cross vedette du forex s'est ainsi envolé derechef en intraday par dessus 1.3650$. Comme si les salles de marché occultaient une vigoureuse économie retrouvée chez l'oncle Sam et qui à elle-seule enterre de facto le soutien de la Fed pénalisant le dollar. Bref, qu'importe ! Aujourd'hui c'est la grand-messe du rapport de l'emploi mensuel outre-Atlantique et il est très probable de subir de violentes applications sur l'échiquier des bougies japonaises.
Techniquement, il convient de prendre en considération la phase positive qui a ramené la bourse de Paris des 3925 de fin août jusqu'aux 4350 points. Ainsi, nous notons le ratio des 61.8% de retracement indiquer 4090. C'est un bon appui a priori parce qu'il correspond à une dizaine de points près au bas d'octobre, ouvrage essentiel à sauver par les traders s'ils souhaitent conserver le courant haussier sur le cac40. Evidemment, les âmes chagrines ont pointé le gap (trou de cotation) laissé aux 4050 (comme d'habitude, c'est lorsque l'on se rapproche d'un fossé que l'on se rappelle ce genre de phénomène... Combien sont-ils à avoir été essorés dans l'ascension de ces 4050 aux 4350 en s'étant acharnés à croire à ce comblement de la fissure sur le théâtre du graphique ?!). Du day trading pour notre part que nous considérons biaisé totalement en tous les cas sur des fluctuations exagérées dans le rouge, même si nous appelions de tous nos voeux à une vague de consolidation naturelle. C'est pourquoi nous ne développerons pas un scénario de terrorisme sur le compartiment des actions. Un rebond est même envisagé. Essayons de placer une bande de terrain avant le week-end de 4170 à 4100.
La suite avec toutes nos analyses financières en ce vendredi sur le Foxy Trading Club.