Malgré la baisse de lundi, les indices européens retrouvent des couleurs ce mardi. Concernant le calendrier économique du jour, nous prendrons connaissance des chiffres du chômage du mois de février au Royaume-Uni et de l’indice ZEW de confiance des investisseurs au titre du mois d’avril. Du côté des Etats-Unis, nous nous intéresserons à la production industrielle du mois de mars et à la première estimation des stocks hebdomadaires de pétrole pour la semaine achevée au 12 avril, selon l’American Petroleum Institute (API). En outre, la saison des résultats se poursuivra avec les publications de Bank of America (NYSE:BAC), Hays, Blackrock, J&J, UnitedHealth, Omncom, Netflix (NASDAQ:NFLX) et IBM (NYSE:IBM). Au Japon, l’indice NIKKEI 225 a clôturé en hausse de 0,24 % à 22 221,66 points grâce au secteur télécoms.
Quand Goldman Sachs (NYSE:GS) et Citigroup (NYSE:C) pénalisent Wall Street
Contrairement à JPMorgan (NYSE:JPM), les banques Goldman Sachs et Citi Group ont fait état de résultats assez décevants. Sans surprise, l’indice sectoriel des banques (-0,62 %) a pénalisé la progression des indices US. Au moment où nous écrivons ces lignes, le consensus anticipe une baisse des bénéfices d’environ 2,1 % des entreprises du S&P pour le 1er trimestre 2019. Malgré les éléments positifs associés aux discussions sino-américaines et le rebond de l’activité dans la région de New York, Wall Street a terminé lundi en territoire négatif. Sur le volet des changes, le dollar US se montre résilient malgré les propos de Charles Evans, président de la Réserve fédérale de Chicago. Pour rappel, ce dernier a indiqué que l’institution de Washington pourrait baisser ses taux directeurs en cas de baisse de l’inflation.
Au chapitre des matières premières, le contrat WTI a terminé en hausse de 0,77 % à 63,40 $. Outre les prises de bénéfices et le renforcement du dollar US, la séance a été marquée par les propos du ministre des Finances russe, Anto Silouanov. Selon lui, la Russie pourrait de nouveau augmenter sa production à court/moyen terme car le marché semble relativement stable. Pour le moment, les prix fluctuent autour du niveau des 63 $ le baril. Nous notons que les prix restent portés par les sanctions américaines sur l’Iran et le Venezuela. Nous conservons un biais négatif sur l’actif et pensons qu’il pourrait rallier le niveau des 62,90 $ le baril à court terme.