CGG, le spécialiste des ondes sismiques, victime d’un séisme boursier de magnitude 9. La publication des résultats du 3e trimestre de CGG, spécialiste de la prospection pétrolière par ondes sismiques on-shore et off-shore, s’avère dévastatrice.
C’est boursièrement un séisme de magnitude 9 qui fait s’effondrer le cours de -22%, ce qui anéantit d’un coup (en moins de 3 heures) tous les gains accumulés depuis le 3 août (18€), voire depuis le 1er mars. Ce retour à la case départ résulte de la publication d’une perte opérationnelle de 39 M€ et d’un chiffre d’affaires en chute libre de -44% à 264 M€ (par rapport à un T3 2015 déjà calamiteux).
Alors que le chiffre d’affaire annuel pourrait passer sous la barre des 1MdsE (en rythme annuel) d’ici fin 2016, la dette nette se monte à 2,3 Mds$… ce qui induit un « gearing » (ratio dette/capitaux propres) insoutenable, ce qui devrait conduire à une inévitable augmentation de capital en 2017.
Et pour couronner le tout, aucun signe d’amélioration des conditions du marché ne dessine d’ici fin 2016 (contrairement aux anticipations du début de l’année), une situation qui risque de se prolonger en 2017 avec un arrêt presque complet -et d’une durée inhabituellement prolongée- des activités de prospection de la part des grands groupes pétroliers.
Il semble plus prudent de rester à l’écart jusqu’à ce que CGG (PA:GEPH) retrace le plancher des 15€.