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Combien de temps tiendra le support des 4 170 sur le S&P 500 ?

Publié le 28/04/2022 12:28
Mis à jour le 09/07/2023 12:32

Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr

Quelque chose s’est détraqué mardi après-midi sur le compartiment actions alors que beaucoup d’investisseurs se félicitaient mardi matin d’avoir « acheté les creux ». Le fameux buy the dips comme au bon vieux temps du « put Fed ».

Mais la Fed est restée aux abonnés absents alors que les indices US passaient au travers de leurs support comme au travers d’une couche de glace trop fine… et pas une branche providentielle à laquelle se rattraper pour s’extraire des eaux glacées.

La PPT (ou Plunge Protection Team) avait poney… ou piscine. Car les supports sur les principaux indices US ont été perforés, alors que pas un analyste technique, pas un seul programmeur d’algos n’ignorait les niveaux critiques qui sont d’ordinaire défendus avec détermination.

Ce fut le cas quelques heures plus tôt pour le CAC 40 qui préservait – à l’issue d’une glissade de 120 points en 3 heures chrono – le support des 6 415/6 420 au coup de cloche final.

L’indice perdra presque 100 points de plus vers 22h00 alors que le Nasdaq dévissait de 4% et clôturait au plus bas du jour depuis le 14 décembre 2020.

L’actualité n’était a priori ni plus rassurante ni plus alarmante que la veille. La liste des potentiels catalyseurs à la baisse était identique à celle que les marchés pouvaient dresser dès le 22 février (invasion du Dombass) puis le 24 février (invasion de l’Ukraine).

Il y avait même de quoi nourrir quelque optimisme pour la croissance mondiale avec un train de mesures de soutien à l’activité économique et à la consommation annoncé par la Chine mardi matin.

Quelques heures plus tard en revanche, la Russie annonçait qu’elle suspendait ses livraisons de gaz vers la Pologne (fermeture du gazoduc Yamal) puis vers la Bulgarie, faute du paiement de cette énergie en rouble.

Est-ce cela qui aurait fait perdre pied à Wall Street ?

Ceux qui s’en inquiéteraient sont-ils les mêmes qui réclamaient le boycott du gaz russe depuis 2 mois ?

Pourquoi un tel revirement ?

Et pourquoi se poser tant de questions alors que l’explication est peut-être très simple : l’évaporation de la liquidité.

C’est pourtant un phénomène qui dévaste les marchés obligataires depuis la mi-mars et il fallait vraiment être déconnecté de la réalité pour espérer que les milliers de milliards de valeur perdue sur les bons du Trésor en 4 mois (le pire krach depuis 1994) ne conduirait pas les gérants à extérioriser des plus-values sur les actions pour tenter de compenser les pertes subies par ailleurs.

Les bons résultats des entreprises US devaient procurer un soutien bienvenu pour qui souhaitait vendre.

Sur les 134 entreprises du S&P 500 ayant déjà publié leurs résultats trimestriels, près de 81% ont battu les attentes des analystes selon des données Refinitiv. Mais cette vieille ficelle des prévisions minorées ne fonctionne plus dans un contexte de liquidités réduites.

Pas moins de 90Mds$ avaient déjà fui le compartiment actions la semaine dernière à Wall Street. Cela s’était ressenti jeudi et vendredi avec une perte de 4% cumulée en 48 heures.

Les 4% de baisse du Nasdaq mardi ressemblait un peu à une capitulation, doublé d’une cassure du support majeur des 12 600 points.

Mais attention car cette rupture n’est pas confirmée sur le S&P 500 qui en a terminé à 4 175. Il s’agit là du contact des 3 précédents planchers des 4 155 des 24 février, 4 170 des 8 et 14 mars. Ce niveau de soutien avait déjà testé mi-juin 2021 (4 165).

L’indice phare dessine donc l’ébauche d’une « tête/épaules » (4 500/4 800/4 600) qui n’a évidemment échappé à la vigilance d’aucun analyste technique, même novice.

Si la « ligne de cou » des 4 165/4 170 cède alors que chacun (les sherpas du marché) sait qu’il est crucial de la préserver, alors la règle du report d’amplitude induit un risque de lourde correction vers 3 550, l’ex-zénith de début septembre 2020.

Une correction de 50% du rally en mode all-in monétaire 2 200/4 800 donne également ce même objectif des 3 500 points.

Un retracement de 61,8% induit un objectif de 3 200 points, le plancher de fin septembre 2020.

En ce qui concerne le timing, la période des saints de glace coïncide souvent avec un coup de froid à Wall Street.

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Bien vue
Intéressant, on imagine aisément que le timing des annonces russe est soigneusement calé pour déstabiliser au maximum les marchés occidentaux qui bougent à l'unisson.
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