Nouveau recul du Nikkei ce matin (-2,42%). L’indice japonais est une nouvelle fois attaqué par les investisseurs, à cause de la fermeté du yen. Et ce, dans un contexte pétrolier toujours aussi fragile. Suite aux propos que nous relevions hier, en provenance d’Arabie Saoudite, nous insistons à nouveau ce matin sur l’importance de considérer la valeur du baril d’or noir comme élément majeur de corrélation pour les indices occidentaux. Si la décorrélation entre indices US et européens de ces derniers jours semble peu à peu s’évaporer, il convient tout de même de mette à jour notre trame technique sur l’indice allemand. Décryptage.
Des niveaux majeurs à surveiller
Ces derniers jours, l’absence de tendance boursière nette sur l’indice allemand pouvait poser problème, dans la mesure où l’hésitation devenait de plus en plus palpable au sein des opérateurs boursiers. Le violent décrochage de ce matin ne doit pas, pour autant, être considéré comme un début de tendance, bien que nous ayons (toujours !) une très nette préférence psychologique pour scalper à la baisse le DAX. D’ailleurs, nous aurons l’occasion aujourd’hui de travailler via un point de confluence mis à jour et fixé sur les 9 710 points. Via la trame développée ces derniers mois, rappelons les supports majeurs à proximité de ce niveau : 9 635, 9 555, 9 515, 9 475 et 9 450.
Les PMI services de ce matin, côté européen, ont globalement été bons. Sans être incroyables. Mais face à la faiblesse des chiffres américains d’hier (des commandes industrielles en berne d’1,2% en février, à cause d’une demande extérieure en fort recul), renforcée par un contexte pétrolier menaçant et des places asiatiques à nouveau en forte baisse … nous pouvons aisément nous remémorer le contexte de janvier/février. En effet, les sujets de fond, les sujets contextuels, sont toujours présents même s’ils ne font plus la une de l’actualité comme ce fut le cas, voilà deux mois.
Un semblant de corrélation semble revenir entre indices américains et européens, suite à trois séances consécutives où le lien des deux bords de l’Atlantique était moins évident. Pour la séance en cours, nous surveillerons donc sur l’indice S&P500 (la « locomotive occidentale ») la possible rupture des 2 040 points (notre support oblique tracé en D1 ces derniers jours) mais surtout le possible test des 2 035. Et pour cause, ce dernier niveau représente clairement un obstacle majeur et déterminant pour la poursuite de la tendance baissière (re)naissante sur la plupart des indices occidentaux.