Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Opération « coup de balai » sur les angoisses inflationnistes : les prix à la consommation ne se transforment pas en citrouille, ni en France (stabilité à +2,2% en octobre 2018 selon l’INSEE), ni en Europe, où ils s’inscrivent également à +2,2% (contre +2,1% en septembre selon Eurostat).
Mais le plus intéressant, c’est que hors énergie (+10,6% sur un an) et alimentation (+2,2%), l’inflation « core » reste limitée à 1,3% sur 12 mois.
Clairement, cela n’a rien d’un film d’horreur, le scénario ne justifierait aucune attitude agressive de la BCE… si seulement ses taux directeurs étaient à 1,5%.
L’euro-dollar repart à la baisse
Mais ils sont toujours à zéro, et pour encore 9 à 10 mois : il ne faut peut-être pas chercher plus loin pourquoi l’euro pulvérise son plancher annuel des 1,1330/1,1350$ a filé aujourd’hui vers 1,1311, avant de remonter à 1,1327.
Car c’est bien là le « fait marquant » de ce 31 octobre : l’euro qui entame peut-être une chute moyen terme en direction des 1,1050/$.
Et si le dollar grimpe symétriquement parce qu’il sert de « refuge », alors Halloween n’est certainement pas terminé sur les marchés financiers !