Netflix (NASDAQ:NFLX) a publié une nouvelle fois des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, l’occasion de revenir sur l’évolution des obligations émises par le champion américain de la vidéo à la demande.
Netflix a connu un nouveau trimestre de forte croissance, marqué par un gain de 5,3 millions de nouveaux abonnés, dont 4,45 millions en dehors de son territoire domestique. Le groupe américain, qui avait dépassé cet été la barre symbolique des 100 millions d'abonnés, en compte désormais près de 110 millions répartis dans 190 pays.
Il s’agit d’une performance supérieure aux attentes des analystes mais aussi de la direction, qui avait tablé sur 4,4 millions de souscripteurs supplémentaires dont 3,7 millions à l'international.
Dans une lettre à ses actionnaires, la direction explique cette forte croissance par « un fort appétit pour nos séries et films originaux » et s’estime bien placée pour dépasser l’objectif de 11 milliards de dollars de chiffre d'affaires cette année.
Un chiffre d’affaires qui s’est par ailleurs envolé de 30% à trois milliards de dollars au troisième trimestre. Dans le même temps, le bénéfice net a plus que doublé sur un an à 130 millions de dollars.
Ces résultats ont été salués en bourse, l’action Netflix cotée à la bourse de New York prenant dans les échanges en après bourse 1,60%, après s’être adjugée 1,70% durant la séance. Il faut souligner à ce titre la performance remarquable du titre, qui se traitait autour des 10 dollars il y a quatre ans, pour un cours de clôture ce lundi soir supérieur à 200 dollars.
Des obligations en euro-dollar
Sur le marché secondaire, on notera que les obligations Netflix évoluent toutes au-dessus du pair.
Pour se positionner sur l’émission libellée en euro, remboursable en 2027 et assortie d’un taux de 3,625%, il faut compter avec un cours de 102,40% du nominal, ramenant le rendement annuel à 3,33%. La coupure est fixée à 100.000 euros.
Par coupures de 2.000 dollars, l’obligation rémunérée par un coupon de 4,375% et remboursable en 2026 propose un rendement annuel de 4,27%, sur base d’un cours indicatif de 100,80% du nominal.
Ces deux émissions senior non-sécurisées sont notées « B+ » dans la catégorise spéculative chez Standard & Poor’s, un placement jugé donc particulièrement risqué par l’agence de notation.