Il n’est nul besoin de chercher trop loin la cause de l’alourdissement de la tendance baissière en Europe et de la glissade du CAC40 vers les 4 630 points, liés à l’appréciation de l’euro : aucune statistique en Europe ou aux États-Unis (même si Wall Street attend les stocks de grossistes, puis les stocks de pétrole hebdomadaires) n’interfère avec l’évolution du billet vert… mais ce dernier s’affaiblit vers 1,0970 € : les 1,10 ne sont plus très loin.
Les cambistes perçoivent-ils un risque de rechute en récession des États-Unis en 2016 ? Est-ce un raisonnement plus global (moins de croissance mondiale, donc moins de demande de dollars) ?
Et cet aspect « demande de dollar » demande à être creusée avec détermination car avec le récent vote du Congrès qui laisse filer les déficits (accroissement du volume de la dette) et la chute du pétrole et matières premières (moins de pétrodollar à recycler), voilà que commence à poindre un vilain « effet de ciseau » sur le refinancement de l’oncle Sam !