Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Des bulles, il y en a partout… et elles gagnent même l’immobilier au Canada !
Les bulles surgissent partout et touchent tous les actifs financiarisés. Wall Street (ou plutôt le Nasdaq) battent chaque jour des records depuis le 24 avril dernier. Mais alors qu’une hausse de +30% des technos sur 12 mois (en réalité tout ne repose que sur les GAFA) semble imbattable, il existe pourtant un secteur qui soutient la comparaison : il s’agit de l’immobilier à Toronto où la flambée des prix devient parabolique dans certains quartiers huppés.
Alors certes, +30%, c’est le cas extrême mais la hausse moyenne atteint quand même +20% dans la métropole, ce qui devance (de loin) la dérive des prix à Vancouver (+13% en 1 an), Ottawa, ou Calgary (+6 à +12%).
Malgré tout, Vancouver garde quasiment 2 longueurs d’avance en terme de cherté de l’immobilier puisque le prix moyen d’une maison est de (tenez-vous bien) de 1.200.000$ ! Seul les quartiers chics de San Francisco et Sunnyvale soutiennent la comparaison sur la cote ouest nord-américaine. A Toronto, une maison ne coûte « que » 760.000$ pour Toronto et 460.000$ pour Calgary (une « ville chinoise », tout comme Vancouver)
La rumeur court que l’Amérique de Trump fait peur aux Américains eux-mêmes et que la douceur de vivre, la sécurité des grandes métropoles canadiennes attirent des investisseurs US qui se ménagent une solution de repli.
Les autres acheteurs sont les Chinois, toujours en recherche d’actifs plus sûrs que le Yuan: comme certains d’entre eux ont converti une partie de leur fortune en Bitcoin et que ce dernier vient de doubler de valeur en 6 mois (il atteint le prix ridicule de 1.850$), une hausse de 20% de l’immobilier au Canada ne leur fait ni chaud ni froid !