foxytradingclub.com -Les cambistes timorés par le "fiscal cliff" aux Etats-Unis et le cas d'Athènes dans la zone euro. Et voilà le décor planté depuis quelques sessions de trading forex... En définitive on prend les mêmes et on recommence. L'obnubilation des salles de marchés à scruter à la fois le mur budgétaire vers lequel l'administration américaine fonce ventre à terre et le sempiternel problème à la sauce grecque occupant les tractations chez les 17 rend au final irascibles les transactions financières... Le marché des changes avance donc sur des oeufs comme l'ensemble des indices boursiers in fine. Le dollar au vu de son caractère défensif reste très convoité sur le théâtre graphique, même si quelques applications en faveur de l'euro hier ont fait irruption en guise d'arbitrages dans les parages du seuil du 1.2650$ selon ce que nous relations dans l'analyse de mercredi.
Obama est a priori sommé de solutionner très rapidement les dissensions entre la Maison blanche et le Congrès à propos du budget de l'oncle Sam sinon la bannière étoilée risque de connaître un début d'année très pénalisant pour le rebond de son activité, déjà très précaire actuellement. Le programme automatique de baisses des dépenses publiques et de hausses des impôts aurait assurément raison des mesures prises en amont par les instances afin de revigorer à terme la machine économique outre-Atlantique. Le challenge s'annonce très délicat avec une course à l'échalote qui a débuté sur les charbons ardents, dès d'ailleurs la réélection du Président.
Pour Samaras, le Premier ministre de la périphérique hellène, il appert que l'Europe soit en train de dépasser les limites. A ce sujet, le gouvernement du pays, complètement saigné par les exigences de la troïka, met en garde : si pour demain les échéances seront assurées grâce à un emprunt de court terme afin de palier à l'octroi de la tranche de crédit se faisant désirer par les créanciers, en cas de tentative renouvelée lors du prochain rendez-vous de la semaine prochaine en gelant le déblocage des sous (alors que la Grèce a avalisé au Parlement les desiderata des bailleurs de fonds), une faillite pure et simple de la nation aurait de fortes présomptions d'aboutir car il n'y aurait plus d'autre alternative. C'est dire s'il y a le feu dans la maison euroland tandis que dans les coulisses, au pied du mur, les uns et les autres essaient de trouver des pistes en vue d'alléger l'ardoise, laquelle de toute façon ne sera jamais payée dans sa globalité. Enfin l'odeur de récession empeste l'atmosphère de la haute finance à en juger les PIB déclarés par la Grèce justement et le Portugal : les chiffres sont au rouge écarlate.
Techniquement dans ces circonstances, le cross phare du forex trading assure les affaires courantes. A l'aune de ce que nous alléguions, le socle de notre cible autour du 1.2650 a relancé quelques velléités favorables aux acteurs optimistes du marché des devises. L'euro rebondit légèrement mais sous 1.2800 impossible de prendre pour argent comptant le sursaut des courbes. L'USD subit des prises de bénéfices sur un niveau plus revu depuis plus deux mois. En outre, les traders estiment que la Fed sera amenée à être encore plus conciliante qu'en ce moment sur sa politique monétaire ultra-accommodante ! Ce qui dessert les intérêts du billet vert en filigrane. Nous pensons que le trading intraday devrait osciller dans une frange répertoriée sur le planisphère graphique de 1.2780 à 1.2660. Sur le gril des statistiques, PIB allemand, français et en général de l'eurozone ; inflation par l'IPC sans oublier sur notre rive le rapport de la BCE. Outre-Atlantique IPC, enquêtes manufacturières à New York et Philadephie, chômage hebdomadaire avec les allocations et une intervention de Bernanke à Atlanta.
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