La paire EUR/USD a dégringolé de 20 points après la publication des faibles données de PMI et l’euro a baissé pour s’échanger à 1.3580. Les chiffres en provenance de la France montrent que deux secteurs principaux de la deuxième économie du bloc ont enregistré un deuxième mois de contraction en juin ; l’euro pourrait donc baisser davantage face à ces concurrents. En fait, tous les PMI manufacturiers et des services de tous les pays étaient dans le rouge et ont fait baisser l’euro.
L’euro s’est comporté de manière très irrégulière vendredi, les données de prix producteurs allemands ont enregistré une baisse inattendue et le Fond Monétaire International a insinué que la Banque Centrale Européenne devrait introduire un modèle d’achat obligataire pour soutenir la reprise, qui bat de l’aile, de la zone euro. L’euro a été mis en difficulté par le dollar US depuis la réunion de la BCE du début du mois de juin, lorsque la banque centrale a annoncé son intention de réduire son taux d’intérêt et d’instaurer un taux de dépôt négatif.
Bien que la devise ait regagné du terrain depuis, l’indice de confiance consommateur de vendredi, qui a été publié en dessous des prévisions, continue à exercer une pression sur la devise.
Cela étant, l’euro a réussi à augmenter à son plus haut niveau en 10 semaines face au dollar US après que la possibilité d’une augmentation des taux d’intérêt par le FOMC ait considérablement diminué.
La semaine dernière, nous avons eu des données mitigées pour le dollar US. Bien que l’indice des prix américain à la consommation ait montré que l’inflation avait accéléré plus rapidement que prévu, augmentant ainsi les possibilités d’une hausse des taux d’intérêts de leurs niveaux le plus bas par la Réserve Fédérale, le Comité Fédérale du Marché Ouvert est resté obstinément conciliant pendant sa dernière réunion.
La présidente de la Fed, Janet Yellen, a réaffirmé l’engagement de la banque centrale de soutenir la reprise économique américaine et a insinué que les taux d’intérêt ne bougeraient pas après la fin de la réduction du programme d’achats d’actif, et cela pendant longtemps.
Cependant, d’autres facteurs, y compris les tensions en Irak et certains fondamentaux américains positifs (les chiffres de la production industrielle/manufacturière et les données de nouvelles demandes de chômage) ont apporté à la valeur refuge qu’est le billet vert un peu de support.