Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Les signaux de ralentissement économiques continuent de s’égrener en Europe, épargnant momentanément la France (hausse du PMI manufacturier en avril), mais pas l’Allemagne, où les commandes à l’industrie ont accéléré leur recul en mars (à -0,9%) après une baisse de 0,2% en février alors que le consensus tablait sur un rebond de +0,5% en mars.
Mais le principal problème qui risque de se poser pour l’activité dans l’Eurozone au cours des prochaines semaine provient désormais du cours du pétrole qui vient de franchir ce matin le cap des 75$ sur le Brent et 70$ sur le WTI (après +2% vendredi à New York).
Des nuages géopolitiques dans le ciel de la croissance
Les spécialistes invoquent les tensions géopolitiques : ils s’attendent au retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien tandis que les médias israéliens multiplient les reportages visant à accréditer un affrontement imminent avec l’Iran en Syrie par du fait du Hezbollah interposé… lequel Hezbollah obtient une position forte au parlement libanais – de façon apparemment démocratique – suite au scrutin législatif du week-end (le premier depuis neuf ans), ce qui contrarie fortement le gouvernement Netanyahou du côté du voisin israélien.