Ce mercredi sera émaillé par une salve de statistiques économique en provenance des deux côtés de l’Atlantique. Pour l’heure, les indices européens retrouvent des couleurs, après une ouverture en forte baisse dans le sillage de Wall Street et des indices asiatiques. Concernant le calendrier économique du jour, nous prendrons connaissance des chiffres du chômage du mois de février en Allemagne et de l’indice des prix à la consommation en zone euro. Du côté des Etats-Unis, la séance sera animée par la publication du produit intérieur brut (PIB) du quatrième trimestre, des promesses de ventes de logements du mois de janvier et des stocks hebdomadaires de pétrole pour la semaine terminée au 23 février. En Chine, l’indice PMI manufacturier a diminué d’un point au mois de février à 50,3. Le CSI 300 a terminé en baisse de 0,87 % à 4 023,64 points dans le sillage de Wall Street. .
J.Powell relance les anticipations de relèvement de taux
Aux Etats-Unis, le nouveau président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, a bousculé les marchés. En effet, le président de la Fed a estimé que l’économie américaine s’était renforcée et que l’inflation était susceptible d’accélérer dans les prochains mois. « Nous avons vu un certain nombre de données qui ajouteront, selon moi, une certaine confiance à ma vision selon laquelle l'inflation se rapproche de l'objectif et nous avons aussi constaté une certaine vigueur à travers le monde et nous avons vu que la politique budgétaire est devenue plus stimulante », a déclaré J.Powell devant la commission des services financiers de la Chambre des représentants. Cette déclaration a relancé les anticipations sur quatre hausses de taux en 2018. C’est pourquoi, les indices occidentaux ont terminé mardi en territoire négatif.
Sur le front des matières premières, le contrat WTI a terminé mardi en baisse de 1,41 % à 63,01 dollars le baril. Aux Etats-Unis, l’association professionnelle American Petroleum Institute (API) a fait état d’une augmentation des stocks de pétrole de 933 000 barils pour la semaine terminée au 23 février. Toutefois, les stocks de brut sont ressortis inférieurs aux attentes du consensus, qui tablait sur une hausse de 2,7 millions de barils. Evidemment, cette bonne nouvelle devra être confirmée ce mercredi par le département de l’Energie (DoE). Au moment où nous écrivons ces lignes, le consensus anticipe une hausse des stocks de brut de 2,07 millions de barils et une contraction des stocks d’essence de 190 000 barils. Dans un tel contexte, nous avons un biais neutre sur le WTI et attendrons la publication du DoE pour nous positionner sur l’actif.