Peu importe qui d’Emmanuel Macron ou de Marine le Pen récoltera le plus de suffrages le 7 mai prochain, le futur locataire de l'Élysée prendra la tête d’un pays dont la situation économique reste difficile, même si plusieurs signaux montrent que l'activité monte en puissance.
Le successeur de François Hollande devrait en effet pouvoir compter sur une dynamique de croissance plutôt positive. La Banque de France prévoit à ce titre une croissance de 1,3% cette année, après les 1,1% l’an passé. Une prévision plus pessimiste que celle du gouvernement, qui anticipe lui une croissance de 1,5%.
Au-delà des prévisions, la confiance des entrepreneurs français semble être au beau fixe. Une récente enquête de l'Insee montre par exemple que dans l'industrie, les entreprises prévoient d'augmenter de 5% leurs investissements, un chiffre au plus haut depuis 2012. Rendu public fin mars, l'indice PMI développé par Markit, qui interroge les directeurs des achats des entreprises sur leurs perspectives futures, est lui au plus haut depuis mai 2011.
Sur le plan de l'emploi aussi, le futur Président devrait pouvoir compter sur l’inversement de la courbe du chômage. Si ce dernier restera l’un des grands échecs de François Hollande, les entreprises françaises prévoieraient de recruter près de deux millions de personnes cette année, 8% de plus qu'en 2016.
En matière de déficit public, l’Hexagone a certes réduit son déficit à 3,4% du PIB (75,9 milliards d’euros) l’an dernier, mais ce même déficit reste toujours au-dessus des 3% visés par les traités européens. Au sein de la zone euro, seule l’Espagne fait moins bien. Selon Bercy, la France devrait toutefois renter dans les clous cette année.
La dette publique s’est elle encore dégradée en 2016, atteignant 96% du PIB, alors que la moyenne de la zone euro ressort autour des 89%.
Investir en obligations
Si vous souhaitez diversifier votre épargne dans des obligations d’entreprises françaises, voici quelques obligations à retrouver également dans notre sélection.
Finance
Au niveau des obligations bancaires, nous avons épinglé la perpétuelle BNP Paribas (PA:BNPP) au coupon de 4,875% par 1.000 euros et celle émise par la BPCE au coupon de 6,75% par 2.000 dollars. Nécessitant une mise de fonds de 200.000 dollars, il y a aussi la subordonnée Société Générale (PA:SOGN) au coupon de 4,25% et par 100.000 euros, la nouvelle subordonnée de la Banque Fédérative du Crédit Mutuel.
Citons également la perpétuelle de l’assureur mutualiste Groupama, servant un coupon de 6,298% par 50.000 euros, et la subordonnée Klesia Prévoyance servant un coupon de 5,375% par 100.000 euros.
Industrie
Total (PA:TOTF), le fleuron pétrolier de l’hexagone, Novafives SAS, spécialiste de l’ingénierie industrielle, Nexans (PA:NEXS), l’un des leaders mondiaux dans l’industrie du câble, Vallourec (PA:VLLP), le fabricant de tubes sans soudure à destination de l’entreprise pétrolière ou encore Suez Environnement (PA:SEVI), spécialiste français de la gestion de l’eau, sont autant d’entreprises présentes sur le marché obligataire.
Détaillants
Au niveau des détaillants, nous avons sélectionné les emprunts Mobilux Finance, une structure financière de l’enseigne française d’ameublement BUT et Alain Afflelou, la quatrième chaîne de magasins d'optique en France, contrôlée par la firme de capital-investment Lion Capital.
Casino Guichard Perrachon et sa maison-mère Rallye sont également présents sur le marché, au même titre que Burger King France, master franchisé de la chaîne de restauration rapide américain, sans oublier Loxam, acteur incontournable dans la location d’équipements.