Inutile de le dire, la séance du jour sera marquée par la seconde audition de Jerome Powell, président de la Réserve fédérale (Fed), devant la commission bancaire du Sénat. Concernant le calendrier économique de ce jeudi, nous prendrons connaissance des indices PMI manufacturier du mois de février en Allemagne, au Royaume-Uni et en zone euro. Du côté des Etats-Unis, la séance sera dominée par la publication de l’indice ISM manufacturier du mois de février et du PCE Core du mois de janvier. En Asie, les indices ont terminé la séance en ordre dispersé. En Chine, l’indice Caixin-PMI manufacturier est ressorti supérieur aux attentes du consensus à 51,6 au mois de février. Décryptage.
Une toile de fond mitigée.
Selon le modèle GDPNow de la Réserve fédérale (Fed) d’Atlanta, l’économie américaine devrait enregistrer une croissance de 2,6 % (en rythme annualisé) au premier trimestre 2018. L’institution a été contrainte de réviser ses prévisions de croissance à la baisse après la publication des commandes de biens durables du mois de janvier (- 3,7 %). En outre, l’indice PMI Chicago est ressorti inférieur aux attentes à 61,9, alors que le consensus anticipait un niveau autour de 64,2. Au moment où nous écrivons ces lignes, les contrats à terme sur les indices US évoluent en territoire positif grâce au repli des rendements obligataires. Dans ce contexte, nous sommes acheteurs de l’indice S&P500 et estimons qu’il pourrait renouer avec le niveau de 2 735 points aujourd’hui.
D’après le département de l’Energie américain, les stocks hebdomadaires de pétrole ont augmenté de 3,01 millions de barils pour la semaine terminée au 23 février. En outre, les stocks d’essence ont progressé de 2,48 millions de barils sur la même période. Evidemment, les annonces ont lourdement pénalisé le contrat WTI. Et pour cause, ce dernier a terminé mercredi en baisse de 2,17 % à 61,64 dollars le baril. Toutefois, la production de pétrole des pays de l’OPEP a reculé de 70 000 barils par jour (bpj) à 32,28 millions de bpj au mois de février. Pour l’heure, nous avons un biais acheteur sur le contrat WTI et pensons qu’il pourrait retrouver le niveau de 62,15 $ le baril à court terme.