Investing.com - Les indices américains restent proches de leurs récents records, et de nombreux analystes pensent que ceux-ci seront rapidement dépassés.
C’est notamment le cas de Ned Davis Research, dont les analystes ont déclaré la semaine dernière que le cycle haussier des actions, qui dure depuis deux ans, pourrait encore durer 12 mois, citant trois catalyseurs positifs qui continuent selon eux à stimuler le marché.
Ils ont relevé que sur les 13 marchés haussiers qui ont duré au moins deux ans depuis 1949, les actions ont continué à grimper pendant une troisième année, à moins que l'économie n'entre en récession ou ne soit confrontée à un cygne noir, comme la crise de la dette souveraine en Europe ou l'abaissement de la note de crédit des États-Unis en 2011.
Dans un cas, le marché haussier s'est terminé après que la Fed soit revenue sur sa décision de réduire les taux d'intérêt, ce qui a effrayé les investisseurs.
Ils en ont conclu que les marchés haussiers ont tendance à durer au moins trois ans si les actions évitent un catalyseur négatif.
« Les marchés haussiers ne meurent pas de vieillesse », écrivent les stratèges. « Le tableau souligne notre opinion selon laquelle, en l'absence d'une erreur de politique de la Fed, d'un atterrissage brutal ou d'un choc externe, la voie de la moindre résistance est la poursuite du marché haussier ».
Rappelant que l'indice S&P 500 a gagné 60 % depuis qu'il est entré dans la zone de marché haussier en octobre 2022, les analystes ont expliqué la hausse par trois catalyseurs positifs qui sont toujours d’actualité, ce qui suggère que les actions pourraient continuer à bien se porter tant que les facteurs positifs resteront en jeu.
Ils ont tout d’abord relevé le ralentissement de l'inflation, qui a « défini » le marché haussier actuel avec les prix qui continuent à se rapprocher de l'objectif d'inflation de 2 % de la Fed, s'établissant à 2,5 % en août.
Les analystes ont par ailleurs rappelé que les États-Unis ont évité la récession pour l’instant, et ont estimé qu’un atterrissage en douceur est nécessaire pour que les actions continuent à bien se porter, estimant toutefois que les risques de récession semblent « faibles à court terme ».
Enfin, ils ont prévenu que la croissance des bénéfices des entreprises doit être solide pour que les marchés poursuivent leur tendance à la hausse.
« Nous restons optimistes sur les actions américaines en termes absolus et par rapport aux obligations et aux liquidités », ont conclu les stratèges.