En février 2018, la confiance des ménages français a accusé une baisse marquée (-4 points) et retrouvé sa moyenne de long terme (100). Ce recul résulte de la dégradation de leur jugement sur leur situation financière personnelle et le niveau de vie en France, au regard de l’évolution passée comme future. Exception notable : le solde d’opinion sur le chômage qui échappe à la baisse.
Cette perte de confiance porte possiblement la trace des mesures fiscales du budget 2018 déjà effectives et d’une plus grande sensibilité aux hausses d’impôts (CSG, fiscalité sur les carburants) qu’aux baisses (cotisations chômage et maladie). Cette détérioration, qui fait écho à celle, moins prononcée, du climat des affaires, est un signal négatif dont il ne faut pas s’inquiéter outre mesure. La confiance des ménages devrait reprendre le chemin de la hausse : l’amélioration du marché du travail va en ce sens, et plus de baisses d’impôts (taxe d’habitation, ISF, etc.) que de hausses (tabac) restent à venir.