Taux obligataires historiquement bas, rendements très faibles, voire négatifs, ont engendré une véritable frénésie d'émissions obligataires sur le marché primaire. Pour quelles raisons ? Faut-il participer à cette frénésie ? N'est-il pas temps de penser aux actions ?
Qu'ils soient de bonne ou de moins bonne qualité, les émetteurs se ruent sur le marché primaire des obligations pour profiter des conditions d'emprunt, avantageuses pour eux. Dans leur recherche effrénée de rendements, les investisseurs continuent à absorber ces nouvelles émissions poussant un peu plus les rendements à la baisse. Comment réagir dans ce contexte ?
Pourquoi ces chiffres records ?
La presse n'en finit plus de décrire cet emballement du marché primaire de la dette. La première semaine de septembre a vu pas moins de $ 74 milliards d'obligations émises par les entreprises américaines de qualité Investment Grade et on s'attend encore à plus de 50 milliards d'émission d'ici la fin du mois de septembre. Côté européen, les émissions s'enchaînent également, mais dans une mesure moindre. Car les entreprises européennes recourent moins que leurs consœurs américaines au marché de la dette et plus au crédit bancaire pour se financer. On parle tout de même de 16,5 milliards d'euros levés en une semaine. Alors que les investisseurs se désolent des rendements historiquement bas, ceux-ci représentent une véritable aubaine pour les entreprises. La plupart d'entre elles en profitent pour refinancer leur dette à des taux plus faibles, ce qui représente une économie substantielle.Elles ne sont cependant pas les seules à profiter des taux avantageux pour emprunter. Les entreprises disposant de montagnes de liquidités et appelée "cash-rich" sollicitent aussi le marché obligataire. Mais dans leur cas, elles mettent à profit ces conditions favorables d'emprunt pour racheter leurs propres actions. Ce faisant, en diminuant le nombre d'actions sur le marché, elles font mécaniquement remonter leur cours de bourse.
Oser les actions à dividendes ?
La recherche de rendement a poussé jusqu'à présent épargnants et investisseurs à absorber des obligations de plus en plus risquées, les seules qui affichent encore des rendements "décents".
L'obligation récente du sidérurgiste ThyssenKrup par exemple connaît un certain succès depuis son émission. L'émetteur qui, selon l'agence de rating Fitch, se classe dans le milieu de la catégorie des obligations à haut rendement, affiche un rendement à l'échéance de ...1,78%. Emise par petites coupures, cette obligation a l'avantage de permettre diversification. Mais il devient difficile d'estimer, pour ce type d'obligation, si ce rendement, certes positif, rémunère correctement le risque. Car il est aussi la résultante d'une demande massive.
En revanche, cette recherche de rendement ne conduit pas (encore) les investisseurs à s'intéresser à une autre source de rendement intéressante : les actions à dividendes. Beaucoup d'entre eux repoussent l'idée même d'investir dans des actions, les considérant comme des actifs risqués.
Ce qui est effectivement le cas. Mais il faut aussi se demander si le risque que l'on prend en investissant dans ces actions distribuant un dividende est correctement rémunéré. A titre d'exemple, notre indice boursier le BEL 20, affiche actuellement un rendement sur dividende attendu d'environ 3,5% !
Ce n'est pas la première fois qu'Oblis aborde le sujet des actions à dividendes. Les arguments en leur faveur sont nombreux. Certes plus volatiles que les obligations à haut rendement, elles ont aussi engrangé de meilleures performances depuis le début de cette année.
Très liquides, elles permettent aussi une bonne diversification en euro car il n'y a pas de montant minimum d'investissement . (Auprès de Goldwasser Exchange, le montant minimum à investir par poste est de € 10.000).
Dans la catégorie des actions, les actions à dividendes figurent comme des investissements défensifs, moins volatiles que les actions traditionnelles, en raison même de la distribution de dividendes à laquelle elles procèdent. Ce dividende, en général stable d'année en année, voire en progression, agit comme un élément stabilisateur de leurs cours.
Quelques idées d'investissement
KBC,acteur du secteur bancaire belge est aussi bien positionné en Irlande, en Pologne, en Hongrie, en Bulgarie et en SlovaquieAGEAS bénéficie de la conjonction d'une croissance de ses bénéfices, notamment grâce à la contribution de l'Asie, d'une trésorerie et d'une solvabilité solides. Ce qui devrait lui permettre de payer un dividende en augmentation. GBL, le holding belge poursuit sa stratégie de réinvestissement vers des actifs non cotés, suite à la vente de ses positions historiques dans le secteur de l'énergie. Le Groupe prévoit de payer en 2019 un dividende au moins équivalent à celui de l'an passé. Aperam (AS:APAM), acteur mondial du secteur sidérurgique, est certes exposé aux cycles de l'économie mondiale mais, grâce à son bilan solide, mieux armé que ses concurrents pour résister aux vents contraires. A noter que son dividende est toutefois imposé à 40% en raison d'une imposition de 15% par les Pays-Bas auxquels s'ajoutent le précompte belge de 30%.
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