Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
L’un des “favoris” de Donald Trump parmi les membres de la FED, le président de la Fed de Saint Louis (Missouri), James Bullard, devait s’exprimer ce mardi et Wall Street l’attendait naturellement sur la question du conflit commercial sino-américain (la FED vient de classer hier soir la Chine parmi les pays manipulant leur monnaie).
Ce membre “colombe” de la FED n’a pas apporté le genre de réconfort apprécié de Wall Street et dont il est coutumier: il a déclaré que l’on ne pouvait pas s’attendre à ce que la banque centrale américaine réagisse à chaque nouvel épisode d’une guerre commerciale.
La Fed ne peut raisonnablement pas adapter sa politique monétaire dans une guerre commerciale au scénario imprévisible.
Le message ne s’adresse pas seulement à Wall Street -qui espère toujours monts et merveilles de la politique monétaire- mais également à la Maison Blanche qui rebat les cartes en permanence.
Mais il a tout de même confirmé qu’une nouvelle réduction de taux se dessinait cette année.