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La bourse de Tokyo était fermée ce lundi pour cause de jour férié. En son absence, la bourse de Hong Kong a terminé dans le vert : +0,07% à 19 120.11 points accompagnée de l’indice Sud-Coréen qui avance de 0,27% à 1 817.79 points. La bourse de Shanghai cède en revanche 1,41% à 2 155.16 points. Les marchés asiatiques ont globalement terminé à l’équilibre, sans dégager de réelle tendance. Les marchés débutent ainsi la semaine de manière prudente dans l’attente de l’annonce des statistiques économiques américaines et européennes qui doivent être publiées ce lundi. Les investisseurs ont aussi l’espoir de mesures de relance et d’assouplissement monétaire en Chine après le discours du premier ministre chinois Wen Jiabao.
Les marchés américains ont confirmé vendredi le rebond initié à l’ouverture. Le Dow Jones a gagné 1,62% à 12 777,09 points et le Nasdaq a terminé en hausse de 1,48% à 2 908,47 points. Les résultats des banques JPMorgan et Wells Fargo ont été très bien accueillis par les investisseurs. L’action JPMorgan a progressé de 5,96% à 36,07 dollars après avoir justifié avec transparence sa perte de 5,8 milliards de dollars sur des opérations de dérivés de crédit, contre une estimation initiale de 2 milliards de dollars. Les investisseurs américains attendent aujourd’hui la publication des ventes au détail pour le mois de juin ainsi que l’indice manufacturier «Empire State» de juillet.
Les principales bourses européennes sont attendues proches de l’équilibre ce lundi à l’ouverture avant l’annonce de plusieurs indicateurs économiques importants telle que l’inflation de la zone euro. Le CAC 40 devrait ouvrir en légère baisse, aux alentours de -0,3% tandis que les autres indices européens sont attendus à l’équilibre, après le net rebond de vendredi. Les valeurs à suivre aujourd’hui sont le géant du textile suédois H&M qui doit dévoiler ses ventes de juin. En France, la valeur PSA Peugeot Citroen est toujours prise dans la tourmente de son plan de restructuration annoncé la semaine dernière, et le groupe Accor a annoncé le rachat du parc hôtelier sud-américain de Grupo Posadas pour 275 millions de dollars (225 millions d'euros) dont la finalisation devrait intervenir à la fin de l'année.
Forex:
Du côté de la devise des 17, l’euro est au plus bas depuis 2 ans face à ses principales contreparties après la déclaration de la chancelière allemande qui reste ferme sur son intention d’endiguer la contagion de la dette en incitant les 5 états les plus fragiles à demander une aide internationale.
Les investisseurs attendent cette semaine les chiffres européens de l’inflation attendue aujourd’hui inchangée face au mois dernier à 2.4% et la confiance des investisseurs en Zone Euro attendue mardi.
Le cross EUR/USD cote à 1.2230$, inscrit dans un trend majoritairement baissier depuis ce matin. L’EUR/GBP fluctue également dans un range baissier et est aux encablures de 0.7858£. La livre confirme son statut de valeur refuge. Aujourd’hui, on attend du mouvement du côté du billet vert avec les statistiques américaines. Le chiffre des ventes au détail est attendu en progression face au mois précédent à 0.1% contre -0.4% et l’indice manufacturier, Empire State, est attendu à 0.2%, en légère baisse face au mois précédent (0.4%).
L’USD/CAD cote à 1.0152$ canadien, l’AUD/USD à 1.0224$ et l’USD/JPY est aux encablures de 79.04 Yens.
Matières premières:
Au chapitre des matières premières, les cours du pétrole marquent une pause après trois séances de hausse consécutives. Le pétrole baisse à la suite de l’ouverture des oléoducs par les Emirats arabes unis et l’Arabie saoudite évitant ainsi le détroit d’Ormuz, source de tension depuis plusieurs mois. Ces nouveaux oléoducs vont permettre de satisfaire davantage la demande et alléger la dépendance de certains pays à l’Iran qui menaçait la fermeture du détroit d’Ormuz. Du côté de la demande, celle-ci devrait s’affaiblir selon l’Agence américaine d’information sur l’énergie qui a revu la semaine dernière ses prévisions de demande mondiale de pétrole à la baisse. La crise au sein de la zone euro continue de plomber l’économie mondiale tandis que parallèlement la croissance des pays moteurs comme la Chine montre des signes de faiblesse. Pour rappel, la croissance chinoise progresse de 7,6% en glissement annuel après une hausse de 8,1% lors des trois premiers mois de l’année et marque ainsi un ralentissement sans précédent en trois ans. De son côté, le Premier ministre chinois a annoncé hier que l’économie de la Chine pourrait prochainement faire face à des moments difficiles. Ce matin, le « light Sweet Crude » d’échéance septembre 2012 se négocie à 87 dollars tandis que de son côté, le Brent de la Mer du Nord de même échéance se traite proche des 101 dollars le baril. Du côté des métaux précieux, l’once d’or s’échange pour 1 590 dollars et l’once d’argent se traite pour 27 dollars.