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Les marchés asiatiques ont globalement terminé sur une note positive ce mardi matin. L’indice Nikkei a avancé de 0,5% à 8 929,88 points tout comme le Hang Seng Index qui peu avant la clôture avançait de 0,47% à 20 175,43 points. En revanche, le Shanghai Composite Index reculait de 0,09% à 2134,56 points. Les principaux gains de la séance ont été enregistrés par les sociétés des secteurs « défensifs », et donc moins touchés par l’économie mondiale. Sur les trois places boursières asiatiques, ce sont les compagnies énergétiques et aériennes qui ont soutenu les trois indices. Par exemple, Chubu Electric Power Co. s’est adjugé 5,31% à la bourse de Tokyo, tout comme Tokyo Gas Co. qui a gagné 1,94%. China Resources Power Holdings Co à la bourse de Hong Kong avançait de son côté de 2,63%. Toutes les compagnies aériennes cotées comme Air China Ltd, China Eastern Airlines Corp ou encore All Nippon Airways CoCa par exemple ont terminé la séance avec des gains.
Wall Street quant à elle a clôturé hier soir en légère baisse après six jours de hausse. L'indice Dow Jones a cédé 0,29%, à 13 169,43 points. Le S&P-500 plus large, a perdu 0,13%, à 1 404,11 points. Le Nasdaq Composite a toutefois réussi à avancer très légèrement de 0,05% à 3 022,52 points. L’indice des valeurs technologiques a terminé dans le vert malgré la dégringolade de Groupon : -15%. Le spécialiste de l’achat groupé américain a publié des résultats au deuxième trimestre en hausse de 45%, mais inférieurs au consensus. Enfin, après avoir annoncé la cession des activités de gestion de fortune de Merrill Lynch hors Etats-Unis à la banque privé suisse Julius Baer, Bank of America a terminé à l’équilibre hier, -0,26% à 7,72 à dollars.
En Europe, la France est ressortie avec une croissance nulle au deuxième trimestre selon l’INSEE. L’économie française échappe une nouvelle fois de justesse à la récession, alors que la Banque de France avait tablé pour une récession dès le deuxième trimestre de l’année 2012. Outre Rhin, l’Allemagne semble mieux résister au ralentissement de l’économie mondiale. Le PIB de la première économie de la zone euro a augmenté de 0,3% CVS au deuxième trimestre, mieux que la prévision des analystes qui était de 0,2%. Les capacités d’exportations du pays ont une fois de plus sauvé le voisin allemand d’un ralentissement plus important de sa croissance économique. Dans une journée marquée par de nombreuses publications de statistiques économiques, le CAC 40 parisien pourrait gagner jusqu'à 0,3% à l'ouverture, tandis que le DAX à Francfort pourrait prendre 0,5% tout comme le FTSE à Londres.
Forex:
L’actualité sur le marché des changes est essentiellement marquée ce matin par la dépréciation du Yen. En effet, la monnaie nippone s’est affaiblie face à 16 devises majeures, essentiellement après les « minutes » de la Bank of Japan, dont les membres considèrent l’idée d’étendre la politique monétaire accommodante pour éviter l’appréciation du yen. De plus, le yen ne profite pas du deuxième jour consécutif de hausse des marchés actions qui permet un retour vers le risque.
La monnaie unique figure en tête du palmarès des performances journalières. L’euro profite du résultat meilleur qu’attendu du PIB français pour le deuxième trimestre. Le PIB est finalement ressorti à l’équilibre (0.0%) alors qu’il était initialement attendu en récession à -0.1%. Les chiffres allemands font également état d’une évolution meilleure que prévue, avec un PIB en hausse de 0.3% pour Q2, un chiffre inférieur au premier trimestre (0.5%) mais supérieur aux attentes des analystes (0.2%). l’EURUSD grappille 0.3% ce matin à 1.2365, l’EURCAD prend 0.25% (1.2267) tout comme l’EURGBP à 0.7880.
Enfin, l’évolution positive des marchés asiatiques permet au dollar australien de se reprendre légèrement (0.1%) à 1.0520. Le Kiwi (nzdusd) se renforce également grâce au résultat publié sur les ventes corrigées de l’inflation, qui ont progressé de 1.3% d’Avril à Juin, ce qui reste 0.5 points supérieur au consensus. Le Kiwi gagne 0.18% à 0.8105.
Matières premières:
Sur le front des matières premières, le pétrole a maintenu sa tendance baissière entamée en fin de semaine dernière, sur fond d’inquiétudes quant aux tensions grandissantes au Moyen-Orient, notamment en Iran. De plus, les publications d’annonces macro-économiques décevantes, à l’instar de PIB de la Grèce et de la croissance de l’économie japonaise, n’ont pas permis à l’or noir de sortir la tête de l’eau, dans une séance relativement volatile. Ainsi, le contrat à terme WTI échéance Septembre a lâché hier 0,15% pour venir s’établir à 92,73 dollars le baril à la clôture. De son côté, le Brent prenait la tendance inverse, en raison notamment des craintes grandissantes quant à l’approvisionnement en provenance de la Mer du Nord. Ainsi, le contrat Future de même échéance s’est adjugé 0,63% pour finir à 113,66 dollars le baril.
En ce qui concerne le métal jaune, ce dernier a évolué en territoire négatif hier, sans raisons apparentes, les opérateurs ayant surtout exercé de nombreuses prises de bénéfices après cinq séances de hausse consécutives qui avaient porté l’or à quasiment 1 620 dollars l’once. Ainsi, au fixing de Londres hier, le métal précieux abandonnait 0,74% face à sa principale contrepartie, le dollar, terminant ainsi les échanges aux encablures des 1 610 dollars l’once.