Le marché des changes a connu une séance calme en Asie, la plupart des devises du G10 ayant marqué le pas. L'EUR/USD a grappillé 0.03% à 1.0891. Sur le court terme, le biais reste baissier, même si nous pensons que de nouvelles avancées du dollar sont peu probables. Côté baisse, un support clé se tient sur les 1.0822 (plus bas du 3 octobre). A la hausse, la résistance principale se situe aux alentours des 1.12-1.13 (précédents plus hauts). La livre sterling s'est stabilisée autour des 1.2170 cette nuit, après s'être affaissée à 1.2083 mardi sur fond d'un rebond généralisé de courte durée du billet vert. Côté baisse, le niveau des 1.1841 fera office de support principal. A la hausse, la résistance la plus proche reste le plus haut du 7 octobre à 1.2477.
En Australie, l'inflation du troisième trimestre meilleure que prévu a donné une forte impulsion à l'aussie. La devise australienne a gagné 0.75% face à la livre sterling, 0.70% face au billet vert et 0.60% face au yen, après la publication d'un IPC à 1.3% a/a, contre un consensus de 1.1% et une lecture précédente de 1%. La mesure de la moyenne ajustée s'est établie en ligne avec la projection médiane à 1.7%. L'AUD/USD a grimpé de plus de 1% en l'espace de quelques secondes pour atteindre 0.7709, les bons chiffres de l'inflation diminuant la probabilité d'un abaissement des taux de la RBA. Le cross s'est ensuite légèrement replié autour des 0.7690. Sur le plus long terme, l'AUD/USD n'a toujours pas réussi à valider une cassure franche du sommet de son canal descendant, qui se situe actuellement autour des 0.7650.
L'Asie boursière a évolué dans le rouge dans le sillage de Wall Street. Le S&P 500 a en effet lâché 0.38% mardi, pénalisé par la publication de trimestriels décevants. Le Dow a plié de 0.30% et le Nasdaq de 0.50%. En Asie, seule Tokyo a tiré son épingle du jeu, avec +0.15% pour le Nikkei et +0.39% pour l'indice Topix élargi. Le Shanghai Composite a lâché 0.53%, le Hang Seng 0.82% et le Kospi sud-coréen 1.14%.
Le menu de ce mercredi comprend les ventes de détail italiennes ; les demandes d'hypothèques MBA, les stocks des grossistes, les PMI des services et composite, les ventes de logements neufs et les stocks de brut aux Etats-Unis ; la balance commerciale néo-zélandaise.