Jaguar Land Rover Automotive Plc, société mère du groupe Jaguar Land Rover et filiale du constructeur indien Tata Motors vient de lever 500 millions de dollars sur le marché de la dette.
La nouvelle souche obligataire placée par le constructeur des célèbres véhicules tout-terrain de luxe affiche une maturité égale au 1er octobre 2027, assortie d’un coupon de 4,5%. Elle est disponible dans les premiers échanges sur le marché secondaire à un prix proche du pair.
Notée « BB+ », la meilleure note dans la catégorie « High yield » chez Standard & Poor’s, cette obligation au statut de dette senior non garantie se négocie par coupures de 200.000 dollars.
Les fonds levés serviront à financer la croissance de l’entreprise, notamment les dépenses en capital, en d’autres termes les investissements.
Sport & luxe
Jaguar Land Rover conçoit, développe, fabrique et commercialise des voitures de sport haut de gamme de marque... Jaguar, mais aussi des véhicules tout-terrain et des SUV sous le label… Land Rover. Il propose également les services associés (entretien, pièces détachées, accessoires) par le biais d’un réseau mondial de vendeurs et de distributeurs.
Après avoir été racheté par BMW (DE:BMWG) en 1994 puis par Ford en 2000, le groupe est désormais aux mains du géant indien Tata Motors.
Le constructeur automobile britannique Jaguar Land Rover a vendu sur les douze mois arrêtés au 31 mars (correspondant à son exercice 2017) un montant record de 604.000 véhicules, ou encore 16% de mieux qu’un an avant, selon le document des résultats annuels. Il a réalisé un chiffre d’affaires de 24,34 milliards de livres sterling (+/- 27,24 milliards d'euros au cours actuel) pour un excédent brut d’exploitation (Ebitda) de 2,96 milliards (+/- 3,31 milliards)
« Malgré une incertitude géopolitique accrue (par exemple le Brexit au Royaume-Uni), la croissance économique continue dans la plupart des grandes économies, même si la compétition a augmenté sur certains marchés clefs comme l’Amérique du Nord », a signalé Jaguar Land Rover à l’occasion de la publication de ses derniers résultats trimestriels. Le groupe s’attend à ce que la pression observée sur les marges en 2017 se poursuive en 2018.