Focus cette semaine sur la société française Vallourec (PA:VLLP), co-leader mondial, avec Tenaris, du marché des tubes en acier sans soudure destinés à l'industrie pétrolière et de l’énergie.
Vallourec se présente comme un leader mondial des solutions tubulaires destinées principalement aux marchés de l’énergie (pétrole et gaz, énergie électrique) et au secteur de l’industrie (mécanique, automobile, construction…).
Pour le marché du pétrole et du gaz, le groupe conçoit et développe une ligne complète de produits incluant des tubes sans soudure et des connexions premium, destinés aux opérations de forage, aux tubes pour conduite (pipelines) et à l’équipement des puits dans les conditions les plus extrêmes: haute pression, haute température, environnements corrosifs pour des puits déviés ou en offshore profond.
Sur le marché de l’énergie électrique, Vallourec propose une gamme de tubes premium résistants aux températures et aux pressions élevées. La société développe également une large gamme de tubes pour les installations pétrochimiques (raffineries), ainsi que des produits tubulaires destinés à la mécanique (vérins hydrauliques, machines-outils,...), à l’automobile, à la construction (stades, autres édifices et structures complexes) et à d’autres industries.
L’entreprise, qui compte plus de 20.000 collaborateurs, dispose de 50 sites de production et assure une présence dans plus de 20 pays, a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de 2,96 milliards d'euros, en repli de 22%.
Comme bon nombre d’entreprises dont les activités sont liées à la bonne tenue des cours pétroliers, Vallourec a souffert de la chute de l’or noir observée en 2014 et 2015, ses principaux clients étant contraints de sabrer dans leurs dépenses en investissement.
Retournement du marché ?
A la faveur d’un rebond des cours pétroliers ces derniers mois, conjugué à une amélioration du marché et des prix aux Etats-Unis, Vallourec a vu ses résultats s’améliorer, comme l’illustre le bond de 26% sur un an à 2,68 milliards d’euros de ses revenus au cours des neufs premiers mois de l’année en cours.
Dernièrement, la direction a d’ailleurs revu à la hausse ses prévisions pour l’ensemble de l’exercice en cours, dont une perte brute d'exploitation allant de -10 à -30 millions d'euros, contre une fourchette comprise entre -94 et -44 millions auparavant.
En termes de prévisions boursières, les analystes répertoriés par Bloomberg restent assez partagés sur la valeur, six considérant qu'il faut acheter l'action, deux étant à conserver et sept conseillant de la vendre. Ensemble, ces derniers anticipe un cours moyen 5,59 euros pour l’action d’ici 12 mois, contre un cours actuel proche de 5 euros.
A noter à ce sujet que vendredi dernier, Vallourec a gagné plus de 4%, après avoir récupéré le soutien de la Société Générale (PA:SOGN). Le bureau d'études est passé de conserver à acheter en visant 6,05 euros contre 4,63 euros auparavant.