MARCHÉS ACTIONS
Les principales places actions en Europe ont terminé en forte hausse, alors que Wall Street s’est maintenu proche de la neutralité. Du côté de l’Europe, les valeurs liées à la défense ont tiré la cote vers le haut. De plus, l’accord trouvé entre la Grèce et ses principaux créanciers a rassuré les investisseurs. Les marchés européens profitent également des spéculations autour des nouvelles mesures qui pourraient être prises par la BCE dans le cadre de sa politique monétaire pour tenter de soutenir la croissance dans la zone euro.
Dans ce contexte, le CAC40 s’est adjugé 2.77% à 4 937.31 points, le Dax 2.41% à 10 971.04 points et le Footsie 1.99% à 6 268.76 points.
Après un début de séance dans le sillage des places européennes, Wall Street a souffert notamment de la hausse du dollar pour clôturer presque inchangé. Ainsi le Dow Jones et le Nasdaq ont grappillé respectivement 0.04% et 0.03% à 17 489.50 points et 4 986.02 points, tandis que le S&P500 a reculé de 0.13% à 2 050.44 points. Les parapétrolières ont tout particulièrement souffert hier. De plus, les investisseurs ont pu noter quelques publications macroéconomiques décevantes hier aux Etats-Unis.
Ce matin, la Bourse de Tokyo a clôturé en hausse après avoir grappillée 0.09% à 19 649.18 points. La journée sera faible en publications macroéconomiques.
FOREX
L'euro remontait très légèrement mercredi face au dollar mais restait à ses plus bas niveaux depuis sept mois, les cambistes surveillant les politiques monétaires divergentes entre l'Europe et les États-Unis.
Vers 8h45, la monnaie unique européenne valait 1,0648 dollar contre 1,0644 dollar mardi vers 23H00 heure de Paris.
L'euro stable face à la monnaie nippone, à 131,33 yens contre 131,34 yens mardi.
Le dollar aussi reculait légèrement face à la devise japonaise, à 123,32 yens contre 123,39 yens la veille.
L'euro souffre des attentes du marché qui pense que la Réserve fédérale devrait relever ses taux en alors que la Banque centrale européenne (BCE) s'apprête à encore assouplir sa politique. La perspective d'un relèvement des taux américains, presque nuls depuis 2008, profite au dollar car une telle mesure le rendrait plus attrayant, alors que la BCE semble désireuse d'accélérer son programme de rachats d'actifs, engagé en mars, qui a pour but de soutenir l'économie mais dilue de fait la monnaie unique européenne.
Les chiffres corrects en Allemagne de l'indice ZEW témoignent d'un net redressement du moral des investisseurs ce mois-ci, mais cela n'a pas modifié les perspectives de l'euro.
Le dollar reste favorisé par rapport aux autres monnaies car les derniers chiffres américains ont notamment fait état d'une légère reprise de l'inflation en octobre, qui, sans avoir enthousiasmé les observateurs, correspond aux attentes et ne semble donc pas susceptible d'encourager la Fed à reporter une hausse de ses taux.
Les cambistes attendent pour mercredi la publication du compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Fed, fin octobre, qui avait nettement laissé la porte ouverte à une hausse des taux en 2015.
MATIÈRES PREMIÈRES
Le rebond n’aura pas tenu longtemps sur le pétrole, après une hausse de plus de 3% avant-hier au-dessus des 40$ le baril, les cours se sont de nouveau orientés à la baisse. Hier, le brut a terminé sur une baisse de 2,56% à 40,67$ sur une perte de 1,07$.
Ce matin, les deux barils sont orientés à la baisse. Sur le New York Mercantile Exchange (NYMEX), le contrat future décembre «Light Sweet Crude » est en hausse de 0,85% à 41,02$. A Londres, le Brent de la Mer du Nord, même échéance, est en hausse plus modérée de 0,57% à 43,98$.
Hier soir à 22h30 ont été publié les chiffres concernant les stocks hebdomadaires de brut par l’institut indépendant API. Les premières estimations révèlent une baisse des stocks de 482 000 barils. Cette baisse survient après 5 semaines consécutives de hausse des stocks. Cependant il faudra attendre 16h30 pour connaître les chiffres définitifs des stocks de brut qui seront publiés par l’organisme d’Etat : le Doe (Department of Energie). Les pressions baissières continuent de peser sur les cours du brut. De plus, l’euro est passé hier sous les 1,07$ pour revenir sur des niveaux d’avril 2015. Ainsi les achats de brut pour les détenteurs d’autres devises que le dollar rend le pétrole moins attractif.
Concernant les métaux précieux, ce matin, l’or se stabilise aux alentours de 1 070$ en légère hausse de 0,11% et l’argent grappille 0,10% à 14,18$.