Hier soir, les indices américains ont consolidé dans le sillage du repli du pétrole (je fais un point dessus) et de l’avertissement lancé par Citigroup sur ses revenus de trading après un premier trimestre 2016 difficile sur les marchés.
En Europe, c’est une nouvelle séance de transition à la veille d’une réunion de la BCE qui cristallise toutes les attentes. Sur ce point, les stratégistes de Goldman Sachs en ont d’ailleurs « remis une couche » en réaffirmant leur attentes fortement accommodantes.
Au niveau de la macroéconomie, on attend comme chaque mercredi les stocks hebdomadaires de Brut : après des stocks au plus haut historique mercredi dernier, l’API envisage une hausse des stocks de 4,4 millions de barils sur la semaine, tant que Bloomberg table sur une hausse de 3,5 millions de barils. Je vous renvoie d’ailleurs à l’analyse de Philippe Béchade pour comprendre comment le pétrole a pu rebondir autant alors que les stat macro sont si mauvaises (voir la Chine) et que les stocks de pétrole sont très hauts, comme nous venons de le voir.
Graphiquement, on voit donc que le Brent a rapidement accéléré à la hausse et franchi une double résistance il y a 10 jours (oblique descendante + résistance haute d’une phase derange). Il va donc désormais falloir trouver de nouveaux relais acheteurs à court terme au-delà des 40 $… Mais rien d’évident à ce niveau.