Le dollar néo-zélandais retient l'attention des cambistes ces derniers jours, évoluant entre la démission inattendue du Premier ministre John Key, l’incertitude (relative) liée à la nomination de son successeur et les déclarations du gouverneur de la banque centrale sur l’état de l’économie.
Après huit années passées au poste de Premier ministre, le très populaire John Key, qui était quasi assuré d’obtenir un quatrième mandat en 2017, a créé la surprise le 5 décembre, en choisissant de démissioner. Agé de 55 ans, cet ancien courtier de Merrill Lynch a estimé qu’il était temps pour lui de partir, invoquant également des raisons familiales.
Il a clairement souhaité voir son vice-Premier ministre, Bill English, également ministre des Finances et membre comme lui du Parti national, lui succéder. Et John Key a visiblement été entendu, puisque les deux autres candidats qui briguaient la fonction ont retiré leurs candidatures.
Une économie qui fonctionne bien
English devrait donc prendre rapidement les commandes d’une économie qui « à de nombreux égards fonctionne bien », selon les déclarations du gouverneur de la banque centrale néo-zélandaise Graeme Wheeler. Par rapport à ces deux dernières décennies, la Nouvelle-Zélande connaît une croissance économique plus forte ainsi qu'une inflation et un taux de chômage plus faible, a précisé Wheeler.
Mais tout n’est pas positif. Le gouverneur épingle notamment la hausse beaucoup plus élevée que souhaitée des prix de l’immobilier, au point de représenter une menace pour la stabilité financière.
Le niveau du taux de change constitue une autre source d’inquiétude, car il est trop élevé par rapport aux fondamentaux économiques, signale Wheeler. Le dollar néo-zed a progressé de plus de 6% face à l’euro depuis le début de l’année, soutenu notamment par un différentiel de taux d’intérêt en sa faveur.
Pour tenter de freiner l’évolution de la devise, la banque centrale a réduit (une nouvelle fois) son taux directeur le mois dernier, de 25 points de base, pour le porter à un plus bas record de 1,75%.
L'institution a précisé que ce nouvel assouplissement monétaire devrait suffire pour lui permettre d’atteindre son objectif en matière d'inflation. Depuis ces deux dernières années, la hausse des prix est obstinément faible et bien en-deçà de l’objectif compris entre 1 et 3%.
Un rendement de 5% en dollar néo-zélandais
Si vous souhaitez vous positionner sur la devise néo-zélandaise, l’obligation émise par la Deutsche Bank AG (DE:DBKGn) London AG propose un rendement de 5% avec son emprunt remboursable en 2020.
La coupure est fixée à 2.000 dollars néo-zélandais (+/- 1.336 euros au cours actuel) avec un rating investissement grade « Baa2 » chez Moody’s.
Deutsche Bank AG London est une succursale de la Deutsche Bank AG, l’une des plus importantes institutions financières allemandes.
Tous ses résultats financiers sont disponibles à la rubrique « Investisseurs » de son site internet.