Retour sur Bed Bath & Beyond (NASDAQ:BBBY) à l’occasion de la publication par le spécialiste des articles pour la maison de ses derniers résultats trimestriels.
Le distributeur américain a annoncé un bénéfice et un chiffre d’affaires globalement inférieur aux attentes de Wall Street, le détaillant blâmant la faiblesse des ventes dans ses magasins, des coûts d’expédition et des dépenses marketing plus élevés.
Le chiffre d’affaires du premier trimestre 2017 a atteint 2,7 milliards de dollars, en baisse de 2% à nombre comparable de magasins contre un recul de 0,5% sur la même période un an avant, a-t-il annoncé dans un communiqué. Par contre, les ventes en ligne progressent ‘de manière marquée avec une hausse supérieure à 20%’, a précisé la compagnie américaine.
L’année dernière, l’entreprise, active aux États-Unis, à Puerto Rico, au Canada et au Mexique, a acquis le site de vente en ligne PersonalizationMall.com, détaillant de produits personnalisés et Decorist, une plate-forme en ligne de conception d'intérieur de maisons.
L’action chute, les obligations plient
A la Bourse de New York, les investisseurs n’ont retenu que le repli des ventes à périmètre comparable, ce qui explique la chute de plus de 12% de l’action à 29,65 dollars depuis la publication des trimestriels ce 22 juin.
Sur le marché obligataire, la réaction a été négative également, mais dans une moindre mesure. L’obligation Bed Bath & Beyond d’une maturité égale au 1er août 2044 et d’un coupon de 5,165% a cédé quelques points sur le marché secondaire, pour évoluer désormais aux alentours de 91% du nominal, soit un rendement de 5,82%.
L’emprunt, noté « BBB+ » dans la catégorie « Investment grade » chez Standard & Poor’s est libellé par coupures de 2.000 dollars pour une taille de 900 millions. Rappelons que sa très longue échéance la rend particulièrement sensible à l’évolution des taux longs américains.